A l’instar de ses collègues, Jules Bianchi va maintenant prendre deux semaines de vacances et elles sont les bienvenues. Mais il ne va pas s’offrir des vacances sur une île déserte du Pacifique, les décalages horaires, il en a un peu assez...
“La pause estivale de deux semaines arrive au bon moment,” se réjouit Jules Bianchi. “Nous voyageons aux quatre coins du monde depuis la fin du mois de janvier, lorsque les essais d’hiver ont commencé. Nous allons donc profiter de cette période pour recharger nos batteries pour la seconde partie de la saison.”
“Ces dernières semaines, j’ai remarqué que les gars de l’équipe commençaient à être fatigués et pour ma part, j’attendais aussi cette pause avec impatience. Je n’ai rien prévu de particulier, même pas de fêter mon anniversaire le 3 août. Je vais passer quelques jours chez moi à Genève avec ma famille et ensuite j’irai sur une plage quelque part avec des amis pour prendre le soleil. Je ne vais toutefois pas trop m’éloigner pour ne pas subir un décalage horaire. J’ai déjà eu ma part à ce sujet et cela va recommencer entre le mois d’août et celui de novembre.”
“J’aime faire du sport avec mes amis lorsque j’ai du temps libre. J’essaye toujours d’organiser une petite compétition de karting, de squash ou de football. C’est donc ce que je vais faire avant que les moteurs rugissent à nouveau à Spa où l’on disputera le Grand Prix de Belgique. J’aurai bien sûr aussi du temps pour penser à ce qui est arrivé lors de la première partie de la saison, car on ne peut pas vraiment se retirer la F1 totalement de la tête, même lorsqu’on est en vacances.”
“Je suis satisfait de la façon dont les choses se sont passées jusqu’à présent. Nous avons beaucoup progressé depuis l’année passée et on peut le voir à nos résultats. Ma neuvième place à Monaco est certainement le meilleur moment de ma saison, mais aussi les deux fois où j’ai participé à la Q2 à Silverstone et il y a quelques jours en Hongrie. Cela signifie que nous nous rapprochons du peloton, mais l’écart est encore important. Le pire moment ? C’est facile, ce fut le dimanche à Montréal, lorsque j’avais été incapable de terminer le premier tour de la course (accrochage),” ajoute le pilote français.