Chargement ...

Bianchi : la déception de la perte du baquet Force India a été de courte durée

Ferrari lui a vite trouvé une place ailleurs

Chargement ...

Jules Bianchi a rendu une visite à la Ferrari Driver Academy, dont il est un des produits. Il avoue être très occupé dans sa nouvelle fonction de pilote titulaire pour Marussia, ce qui l’empêche de revenir à Maranello aussi souvent qu’avant. "C’est vrai que je viens ici moins souvent que les années précédentes parce qu’il y a tellement de choses que je dois faire avec ma nouvelle équipe, en plus des courses."

Même si le Français a une nouvelle équipe, les liens avec Ferrari restent très présents, comme il le confirme : "Je vais souvent à l’usine pour parler avec les ingénieurs et avant chaque Grand Prix il y a toujours des sessions sur le simulateur. Cependant, je suis toujours en contact avec Luca Baldisseri : on se parle au téléphone pendant les week-ends de course et les conseils qu’il me donne sont toujours utiles."

Bianchi domine son coéquipier Max Chilton et met cela sur le compte de tout ce qu’il a pu apprendre à la Ferrari Driver Academy. "Je dois dire que toute l’expérience que j’ai acquise avec la FDA (Ferrari Driver Academy) a été très importante dans ma première année en tant que titulaire : pas juste d’un point de vue technique, mais aussi pour tout le reste, comme par exemple les sponsors et les médias. Ca a définitivement été un plus alors que je m’habitue au top niveau de ce sport."

Un hiver mouvementé

Jules Bianchi était très proche d’obtenir le deuxième baquet Force India, aux côtés de Paul Di Resta, mais c’est finalement Adrian Sutil qui avait été choisi. Le Varois admet qu’il a très mal digéré la chose. "Je suis très heureux d’avoir finalement eu la chance de faire mes débuts en Formule 1, parce qu’à un moment donné cet hiver, j’avais abandonné tout espoir."

"Le temps passait et Force India ne m’a pas donné de réponse avant des semaines. Puis, quand Stefano Domenicali m’a appelé pour me dire que l’opportunité s’était envolée, j’étais vraiment très déçu, mais heureusement ça n’a duré que quelques heures", se souvient-il.

En effet, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les difficultés financières d’un des nouveaux pilotes Marussia, Luiz Razia, allaient permettre à Jules Bianchi de lui prendre son volant au tout dernier moment. "En fait, un autre appel est venu de Maranello, qui disait que je devais me préparer à aller à Barcelone où la dernière séance d’essais se déroulait, et qu’il y avait une chance que j’aille chez Marussia ! Au début, je ne voulais pas me faire de faux espoirs, mais ils sont devenus plus forts et quand j’ai moulé mon baquet j’ai senti que je l’avais, même s’il y avait encore quelques détails contractuels à régler."

"J’ai ressenti un grand soulagement et je remercie tout ceux qui m’ont aidé à atteindre un des objectifs que je m’étais fixé au début de ma carrière, y compris Ferrari et mon manager Nicolas Todt."

Rapidement à l’aise

Bianchi n’a pas eu de difficulté d’adaptation dans sa nouvelle équipe et s’est très vite glissé dans la peau d’un pilote de course, et non plus d’essais. "Je me suis vite senti à la maison chez Marussia et j’ai immédiatement compris la différence entre être un pilote titulaire et être un troisième pilote. Vous êtes plus impliqué et vous vous sentez partie intégrante du programme. Ca change aussi votre relation avec les autres pilotes, qui me regardent maintenant différemment."

Le Français se souvient avoir fait le vide dans sa tête avant sa première course et s’être bien préparé. "La semaine avant Melbourne, j’étais totalement concentré sur la course et il n’y avait de la place pour rien d’autre dans ma tête. J’ai passé 4 jours à l’usine pour être avec l’équipe et apprendre à mieux connaître toute le monde, et le dimanche je me suis envolé pour l’Australie."

"Honnêtement, une fois là-bas, je n’ai pas ressenti de pression excessive, ni avant les qualifications ni avant la course. En fait, j’étais bien plus détendu que lors des week-ends de courses en World Series l’an dernier par exemple !" s’étonne-t-il.

Jules Bianchi a dû revoir ses objectifs à la baisse mais cela ne le dérange pas pour l’instant et il peut apprendre son métier en toute tranquillité. "Bien sûr, les objectifs sont différents : pour nous une victoire est de finir devant Caterham. Est-ce que ça me manque de me battre pour la victoire ? Tous les pilotes veulent gagner, mais l’important est de réussir à se donner de la peine et c’est ce que je fais."

"Je suis satisfait de la manière dont se sont déroulées les premières courses, à l’exception de la dernière..."

Rappelons qu’au dernier Grand Prix, au Nürburgring, le moteur Cosworth de sa Marussia a explosé, entraînant l’abandon de Bianchi. Peu après, sa voiture restée - jusque là - immobilisée en pente se mit à rouler en marche arrière au milieu de la piste, obligeant la voiture de sécurité à sortir.

Il reste encore un rêve...

Si Bianchi a réussi à réaliser un de ses rêves, piloter en course en Formule 1, il en reste encore un qui ne s’est pas produit, et Jules l’avoue. "Oui, c’est toujours là et ça ne sert à rien d’en parler... Tout le monde peut s’imaginer ce que c’est exactement !"

Certainement piloter pour Ferrari...

Chargement ...



Info Formule 1


>Leclerc vise le titre en 2025 et n’a ‘aucun conseil’ à donner à Hamilton

>Renault en F1 : les années 90, la consécration du V10 français

>Ricciardo révèle comment il a été ’remis en place’ par un ami

>Alpine F1 : Les représentants du personnel unanimement opposés au projet de transformation

>Bearman et Colapinto montrent que la pyramide FIA ’fonctionne vraiment’

+ d'infos Formule 1