Alors que Jules Bianchi a prolongé son contrat avec Marussia, le Français a tenu à rappeler que ce n’était pas un choix par défaut, mais qu’il se sent bien dans l’équipe russe et qu’il est persuadé que piloter pour elle peut le faire progresser.
"Marussia est une petite écurie, mais qui a du métier" explique Bianchi à l’Equipe. "Et qui sait cultiver une belle unité dans ses rangs. Tout le monde a envie d’aller dans le même sens. Pour moi, c’était le meilleur choix possible."
Il connaîtra la première année du nouveau règlement au sein d’une petite équipe, mais il préfère plutôt penser au fait qu’il le fera dans une structure qu’il connaît parfaitement et qui aura de plus forts partenaires que cette saison.
"En 2014, le règlement technique va changer radicalement, et je serai ravi de pouvoir travailler dans un cadre qui m’est familier, avec des gens que je connais, en qui j’ai confiance. Cette continuité sera précieuse, au moment où l’on se trouvera à repartir de zéro. En 2014, tous les espoirs sont permis. Marussia aura le soutien de Ferrari, qui lui fournira son groupe propulseur, et je suis sûr qu’il y a là un bon potentiel."
"Je ne sais pas encore comment l’écurie organisera son travail et son staff pour affronter la révolution technique de la saison prochaine" continue le pilote. "C’est sans doute un peu tôt pour le dire. Les compétences sont là, sans aucun doute, mais il y aura une telle charge de boulot – surtout avec une saison à 22 Grands Prix, si cela se confirme, et plus d’essais – qu’il faudra peut-être renforcer les effectifs. Nous autres, pilotes, trouvons tout de même le temps de souffler un peu entre les courses, mais les mécaniciens et les ingénieurs, eux, sont au taquet en permanence. Je les admire, et les remercie pour leur abnégation."