Jules Bianchi a roulé pour Ferrari à l’occasion des essais privés de Silverstone, en début de semaine, remplaçant au pied levé Kimi Räikkönen, indisponible après son accident durant le Grand Prix de Grande-Bretagne dimanche dernier.
Le jeune français a appris au dernier moment, le lundi soir très exactement, qu’il allait remplacer Räikkönen durant ces essais. Une surprise dont il a parfaitement profité, s’offrant même le meilleur chrono lors de la seconde journée.
« C’était vraiment bon. C’est toujours une bonne expérience que de piloter une monoplace Ferrari. Nous avions un programme d’essais très chargé et nous avons à peu près tout réalisé, donc je suis heureux de cela », a déclaré Bianchi.
« Je pense avoir été assez constant et avoir fait de bons chronos. La piste était différente donc c’est assez difficile de tout comparer par rapport au week-end de Grand Prix, mais c’est toujours une bonne chose que de faire quelques bons chronos et d’être constant. »
La Scuderia a principalement travaillé sur l’aérodynamique de la F14T. « Nous avons beaucoup travaillé sur l’aéro, un peu sur le set-up. Nous avons essayé de trouver des solutions pour améliorer la voiture et je pense que l’équipe a pu voir des choses intéressantes. Mais il leur faudra pour cela examiner les donnés et espérons qu’ils trouveront quelque chose de bon », ajoute le pilote Marussia, ravi d’avoir aidé l’équipe qui l’aide depuis ses débuts en F1.
« Je pense avoir montré à Ferrari que je pouvais bien travailler, être rapide, mais c’était une journée d’essais et l’objectif n’était pas de me comparer avec d’autres pilotes - l’objectif était d’améliorer la voiture et d’essayer d’aider l’équipe. Je pense que j’ai fait mon travail sur ce point, je suis vraiment heureux. »
L’occasion, inévitable, de comparer les deux monoplaces avec lesquelles il a pu évoluer à Silverstone : la Ferrari F14T et la Marussia MR03.
« La Ferrari a évidemment beaucoup plus d’appuis aérodynamiques ici, nous le savions déjà. C’est préférable dans les virages à haute vitesse. Nous ne pouvons pas vraiment les comparer parce que les conditions n’étaient pas les mêmes : le vent était un peu différent, nous n’avons pas utilisé les mêmes pneus, les mêmes charges de carburant - donc il est difficile de comparer. Mais ce que je pouvais sentir, c’est que les appuis étaient plus élevés », explique le Français.
La F14T est la cinquième monoplace Ferrari différente que Bianchi a eu l’occasion de tester jusqu’à présent. L’équipe italienne croît en lui, et il espère avoir une place de titulaire au sein de la Scuderia en 2016.
« C’est l’objectif », dit-il. « Il n’est jamais facile de rester en Formule 1, mais j’espère montrer à Ferrari que je mérite de rester en F1 et qu’ils m’aident. »