Jules Bianchi rendait visite à la Formule Renault 3.5 ce week-end en Hongrie et a reconnu que son futur en Formule 1 restait incertain. Le pilote français est toujours bien soutenu par Ferrari mais il ne sait pas s’il pourra conserver son baquet chez Marussia en 2015.
"Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire l’année prochaine et pour quelle équipe je vais rouler. J’aimerais avoir de la clarté mais pour le moment je ne sais rien de manière certaine," dit-il.
"Nous essayons de trouver la meilleure option pour moi, mon manager y travaille pour que je puisse me concentrer sur les dernières courses de la saison," ajoute-t-il.
Malgré les liens très forts de Ferrari avec Marussia, l’équipe russe pourrait avoir d’un deuxième pilote payant.
Pourquoi ne pas faire rebondir Bianchi chez Ferrari tout de suite ? C’est ce que suggère l’ancien pilote de F1, Allan McNish.
"Raikkonen a déjà dit qu’il quitterait probablement la F1 quand son contrat actuel se termine. Alors on peut se demander à quel point il est réellement motivé s’il sort déjà de tels commentaires en public. Si j’étais à la tête de Ferrari, j’exigerais de meilleurs résultats de sa part avant la fin de l’année ou alors j’évaluerais mes options."
Chez Marussia, on déclare vouloir garder le Français mais John Booth, le patron, ne veut rien dire des problèmes financiers réels de l’équipe.
"Je ne peux en parler," dit-il lorsqu’on lu demande quelles garanties il a pour 2015 de la part de ses investisseurs. "Ce sont des questions confidentielles, discutées en interne seulement."
Marussia n’est en effet plus liée au constructeur automobile du même nom. Booth compte toutefois toujours sur un soutien financier de sa part.
"Nous sommes fiers de représenter en F1 Marussia et M. Andrei Cheglakov (le patron). Je sais que leur projet de supercar n’est pas encore réalisé mais j’espère qu’il le sera dans le futur."
Quant à Bianchi, "il est évident que nous sommes très satisfaits de son travail et que nous voulons évidemment le garder pour 2015. Maintenant si Ferrari le veut, il est très clair qu’il leur appartient. Nous adorons travailler avec la famille Ferrari et nos relations sont très bonnes."
"Nous parlons à nos pilotes mais nous ne ferons notre annonce, si possible, qu’en décembre," conclut Booth.