A moins que Ferrari ne puisse le pousser chez Sauber, Jules Bianchi devrait poursuivre son apprentissage de la Formule 1 chez Marussia en 2015, pour une troisième saison. Mais le Français, qui a conscience de l’intérêt qu’on lui porte, souhaite évidemment que la petite équipe monte en puissance afin de signer de meilleurs résultats.
"Je vis une superbe expérience chez Marussia, et je serai heureux de faire une nouvelle année avec eux, à condition que l’écurie puisse me permettre de monter dans la hiérarchie," indique Bianchi au magazine AutoHebdo.
"Quand on commence à avoir une bonne expérience, on veut plus. Je ne doute pas qu’il me reste plein de choses à apprendre, mais mon objectif n’est pas de rester dans une petite structure car la F1 ne passe pas pour avoir une mémoire très longue et on risque d’être oublié."
"Pour que ça n’arrive pas, il faut être en mesure de faire des coups d’éclat régulièrement. Ce qui est frustrant quand tu roules dans des petites équipes, c’est que tes meilleures performances passent inaperçues. En Autriche, par exemple, j’ai sans doute disputé l’un de mes tout meilleurs Grands Prix, mais personne ne l’a vu, car je n’ai fini que quinzième."
Entretenir le buzz est donc essentiel pour Bianchi, en attendant que les portes de Ferrari s’ouvrent, éventuellement, un jour.
"C’est vrai que je sens un véritable intérêt autour de ma personne actuellement. Pour l’anecdote, à Silverstone, j’ai donné plus d’interviews que Max Chilton (son équipier) qui évoluait devant son public. Les choses bougent pour moi, et j’en suis très content. Mais, une nouvelle fois, la F1 ne se souvient que de la dernière course. J’espère que la seconde demi-saison nous permettra de montrer des choses."
"Je dois montrer à la Scuderia que je suis prêt à la rejoindre, si elle estime un jour avoir besoin de moi. En attendant, j’espère en avoir suffisamment montré pour qu’elle continuer à m’aider," conclut Bianchi.