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Bilan F1 2014 - Mercedes

701 points, championne du monde des contructeurs

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Revenue en 2010 en tant qu’écurie à part entière, Mercedes compte sur les changements de règlements 2014 pour obtenir enfin ce qu’elle est venue chercher : les titres pilotes et constructeurs. Avec un duo Hamilton-Rosberg qui a déjà fait ses preuves en 2013, les hommes de Toto Wolff veulent devenir la nouvelle référence en F1.

Résumé de la saison :

Après un hiver qui a fait trembler toute la concurrence, Mercedes arrive à Melbourne avec la meilleure monoplace du plateau. En pole grâce à Hamilton, l’équipe souffre cependant d’un problème moteur très tôt en course et voit l’Anglais abandonner. Elle se console grâce à une victoire déconcertante de facilité pour Rosberg, qui n’a jamais été menacé après le retrait de son coéquipier.

L’écurie allemande confirme cette performance avec un magnifique doublé à Sepang. Cette fois vainqueur, Hamilton devance Rosberg à l’arrivée. Mercedes est désormais en tête des championnats pilotes et constructeurs et aucune autre équipe ne semble pour le moment capable de les battre.

Les hommes de l’équipe allemande se souviendront probablement toute leur vie de la course de Bahreïn. Hamilton et Rosberg livrent une lutte splendide pour la victoire, des années lumière devant le reste du peloton. L’équipe décide de laisser ses pilotes s’affronter librement en piste et cela offre un très grand spectacle et une bonne image pour la Formule 1. Hamilton l’emporte finalement avec quelques mètres d’avance sur son coéquipier. Au delà du nouveau doublé, Mercedes gagne aussi beaucoup de respect chez les observateurs.

Les Flèches d’argent confirment leur nette domination en Chine. Hamilton remporte facilement une course bien maîtrisée, tandis que Rosberg parvient à remonter à la deuxième place malgré un problème de télémétrie qui l’a handicapé en début d’épreuve.

La domination sans partage de Mercedes se poursuit à Barcelone, avec un nouveau doublé. Hamilton confirme de son côté l’ascendant qu’il a pris sur Rosberg avec une quatrième victoire consécutive. Le Britannique devance désormais l’Allemand au championnat.

La bonne ambiance dans l’écurie vacille à Monaco. En pole provisoire, Rosberg tire tout droit à Mirabeau et déclenche un drapeau jaune, ce qui empêche son coéquipier d’améliorer. Cela entraîne une première polémique et la fureur du pilote anglais. Les deux pilotes s’ignorent après la séance et des tensions naissent au sein de l’équipe. Cela n’empêche pas Mercedes de signer un nouveau doublé dans les rues monégasques, avec cette fois la victoire de Nico.

L’écurie semble avoir bien managé ses pilotes après cet incident. En effet, le calme semble être revenu entre les deux protagonistes et les tensions disparues au Canada. Pas sur la piste en tout cas, où Rosberg pousse Hamilton hors des imites du circuit au départ, ce qui le contraint à mettre deux roues dans l’herbe. Alors qu’elles luttent une nouvelle fois pour la victoire, les deux monoplaces vont toutes les deux connaître un problème de puissance moteur qui les obligent à ralentir et à perdre du terrain. Pire, Hamilton est ensuite contraint à l’abandon sur problème de freins. Rosberg est donc seul représentant restant de la marque à l’étoile, mais avec une monoplace fortement diminuée, il ne peut rien faire pour contenir Ricciardo et doit se contenter de la deuxième position. Pour la première fois en 2014, Mercedes ne remporte pas un Grand Prix.

Mais l’équipe retrouve très vite ses habitudes. En Autriche, Williams surprend tout le monde et s’octroie la première ligne de la grille. Mais la course est une toute autre histoire, et les Flèches d’argent récupèrent leurs positions habituelles. Rosberg l’emporte cette fois devant son coéquipier.

L’Allemand est en passe de s’imposer une nouvelle fois à Silverstone, mais sa boîte de vitesses en décide autrement. La Mercedes est bel et bien la voiture la plus rapide mais elle n’est décidément pas la plus fiable. Hamilton l’emporte tout de même à domicile et relance le championnat pilotes.

Nouveau problème de fiabilité en Allemagne, cette fois sur la monoplace du Britannique. Celui-ci voit ses freins le lâcher durant les essais qualificatifs alors qu’il est dans un tour lancé. Il sort de la piste et se retrouve contraint de s’élancer vingtième en course. Rosberg connaît quant à lui un week-end parfait et signe pole position et victoire, alors qu’Hamilton réalise une très belle remontée jusqu’à la troisième position finale.

La manche hongroise ne se passe pas très bien pour Mercedes. Hamilton est tout d’abord à nouveau victime d’un problème lors des qualifications, sa monoplace prenant feu. Il devra s’élancer depuis la voie des stands. Si Rosberg signe la pole et s’envole en début de course, il est piégé comme les autres leaders par l’entrée tardive de la safety car, ce qui le contraint à attendre davantage pour changer ses pneus et lui fait ainsi perdre beaucoup de positions. Sur une stratégie différente, Nico se retrouve ensuite derrière Lewis à un moment de la course. Son équipe demande au Britannique de laisser passer son coéquipier, mais celui-ci n’obtempère pas. L’Anglais termine finalement troisième, juste devant l’autre Mercedes. Cette consigne a été mal vécue par Hamilton qui ne comprend pas pourquoi il aurait dû laisser passer Rosberg. Il s’agit de l’une des rares erreurs de communication de l’écurie en 2014.

Les choses tournent mal à Spa. Rosberg tente un dépassement impossible sur Hamilton et touche la monoplace du Britannique, victime d’une crevaison. Cette manœuvre fait perdre la victoire et le doublé à l’équipe, qui fustige Rosberg après la course. Toto Wolff est furieux et promet une discussion musclée en interne.

Dès lors, plus personne ne parviendra à empêcher Mercedes de remporter une course en 2014. Hamilton gagne en Italie après avoir profité d’une erreur de Rosberg au premier freinage à la mi-course. Sûrement affecté par les récents événements belges, l’Allemand montre un premier signe de fébrilité.

A Singapour, le Britannique récidive et remporte facilement l’épreuve. Rosberg est quant à lui malchanceux et victime de problèmes électroniques qui l’empêchent de défendre ses chances. Hamilton reprend le commandement au championnat.

A Suzuka, les Mercedes sont à nouveau bien au dessus de la concurrence. Hamilton dépasse cette fois son coéquipier sur piste mouillée après une très belle manœuvre, et fait un pas sérieux vers le titre pilotes.

Rosberg commet une nouvelle faute de pilotage à Sotchi, après avoir pourtant pris le meilleur au départ. Contraint de faire tout le Grand Prix avec un seul train de pneus après avoir dû s’arrêter au premier tour, il remonte tout de même jusqu’à la deuxième place finale derrière un Hamilton très tranquille ce jour-là. La journée est historique pour Mercedes : elle remporte le tout premier titre constructeurs de son histoire suite à une saison où elle aura écrasé la concurrence. Mais il reste encore le titre pilotes à jouer entre ses deux pilotes.

Comme au Japon, Hamilton fait à nouveau la différence sur la piste à Austin. Après s’être moins bien qualifié que Rosberg, il est comme souvent bien plus rapide le dimanche et dépasse son coéquipier dans la longue ligne droite du circuit.

L’Allemand est cette fois le plus fort au Brésil, et remporte la course après s’être élancé depuis la pole position. Après en avoir trop fait pour doubler l’Allemand, Lewis se contente de la deuxième place mais garde un net avantage au classement avant la dernière épreuve.

Le final entre les deux pilotes Mercedes peut donc prendre place à Abu Dhabi. Et le suspens en prend un coup dès le départ puisque Hamilton s’empare de la tête de l’épreuve au détriment de son coéquipier, qui n’est plus maître de son destin. Rosberg est en plus victime de problèmes moteurs semblables à ceux de Montréal qui lui font perdre énormément de temps. L’Allemand rétrograde tour après tour dans la hiérarchie et ne peut plus défendre ses chances. Nico refuse toutefois d’abandonner et voit l’arrivée modeste treizième, après s’être bien battu. Hamilton remporte l’épreuve et le championnat pilotes 2014. Il est le premier pilote depuis Fangio en 1955 à remporter le titre avec une Mercedes.

Rosberg viendra féliciter son coéquipier juste avant le podium, faisant preuve d’un très beau fair-play et démontrant la bonne gestion humaine de toute une écurie.

Bilan :

Mercedes aura dominé la saison 2014 comme jamais en F1. Son année est comparable à celle des McLaren-Honda de 1988, à l’époque pilotées par Senna et Prost. Avec 16 victoires en 19 courses, Hamilton et Rosberg n’auront jamais laissé la moindre chance à la concurrence de pouvoir les menacer. La rivalité entre les deux hommes aura parfois connu des moments délicats, notamment à Monaco et en Belgique, mais l’équipe aura toujours su canaliser les tensions pour remettre ses hommes dans le droit chemin. Le mérite en revient en grande partie à Toto Wolff et Niki Lauda, deux hommes-clefs dans cette réussite totale.

La marque à l’étoile a en plus de grandes chances de voir sa domination se poursuivre lors des prochaines saisons. Son avantage sur les autres équipes est tel qu’il faudra sûrement un peu de temps avant que cela ne change. En revanche, il lui faudra encore une fois gérer une rivalité entre ses pilotes qui devrait elle aussi continuer de plus belle.

Tops :

 Les titres pilotes et constructeurs, tout simplement
 Une année presque parfaite, avec beaucoup de records
 Une bonne gestion des pilotes en interne

Flops :

 A manqué de fiabilité
 N’a pu éviter le clash de Spa
 Critiquée pour son refus sur le dégel des moteurs

Statistiques de Mercedes :

 Championne du monde des constructeurs 2014 avec 701 points (il s’agit de son premier titre chez les constructeurs)
 16 victoires en 2014 (29 victoires dans son histoire)
 18 pole positions en 2014 (35 pole positions dans son histoire)
 31 podiums en 2014 (63 podiums dans son histoire)

A noter : parmi les records notables obtenus par Mercedes, on peut noter le plus grand nombre de victoires d’une équipe sur une année (16), le plus grand nombre de doublés (11) ou encore le plus grand nombre de podiums (31).

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