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Bilan F1 2014 - Sebastian Vettel

167 points, 5ème du championnat

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Quadruple tenant du titre, Sebastian Vettel est l’homme à battre en Formule 1. Après avoir écrasé la concurrence en 2013, l’Allemand et son écurie affrontent un nouveau grand défi en 2014 avec les nouveaux règlements, mais leur ambition est toujours de rester au sommet de leur sport. Webber parti à la retraite, c’est Daniel Ricciardo qui sera son coéquipier cette année. Sur le papier, tout sépare les deux hommes avant le coup d’envoi de la saison.

Résumé de la saison :

Red Bull connaît un hiver extrêmement compliqué à cause du V6 Renault, et ne semble pas en mesure de lutter avec Mercedes. Sebastian Vettel aura donc fort à faire pour conserver son titre.

Cela se confirme dès l’Australie. L’Allemand se fait d’abord piéger en qualifications et doit se contenter d’une élimination dès Q2. Sebastian ne peut absolument rien faire en course, l’électronique de sa monoplace l’empêche de rouler à un rythme décent, et il se fait même dépassé par les Caterham. Il renonce après quelques tours seulement, et entame de la pire des façons sa campagne 2015, d’autant que Ricciardo, même s’il a été disqualifié, a attiré l’attention sur lui avec un podium.

Vettel se retrouve en première ligne en Malaisie, réussissant brillamment à s’intercaler entre les deux Mercedes. Il se fait déborder par Rosberg au départ, mais il réalise une course solide. Il se bat un long moment pour le podium face à son surprenant coéquipier, mais celui-ci est malchanceux et finit par abandonner. Sebastian termine troisième et obtient son premier podium de la saison.

A Bahreïn, un événement a lieu au quinzième tour : moins rapide que Ricciardo, Vettel se voit demander par Red Bull de laisser passer l’Australien. L’Allemand s’exécute mais n’est pas habitué à devoir céder de la sorte. En fin de course, les deux hommes se retrouvent à nouveau l’un derrière l’autre. Pas de consigne cette fois, mais encore un dépassement de Ricciardo, nettement plus rapide que son champion du monde d’équipier. Vettel termine finalement sixième à deux places de Daniel, et on se demande alors dans le paddock si la plus rapide des deux Red Bull ne serait finalement pas celle que l’on attendait le moins au début de saison.

Lors du Grand prix de Chine, Vettel se retrouve à nouveau devant Ricciardo en piste et les deux hommes luttent pour une place sur le podium. L’Australien est sur une stratégie différente et semble plus rapide. Red Bull demande donc à Vettel de laisser une nouvelle fois passer son coéquipier, mais l’Allemand refuse cette fois de céder sa position. Il se fait finalement dépasser et termine à plus de vingt secondes de son coéquipier en course, à la cinquième place finale. La roue a semble-t-il définitivement tourné.

Vettel est contraint de s’élancer très loin sur la grille à Barcelone, suite à un changement de boîte de vitesses qui lui coûte cinq places de pénalité. L’Allemand réalise cependant une belle course et parvient à remonter la majorité de ses concurrents pour terminer quatrième, devancé par les deux Mercedes et son coéquipier à l’arrivée.

Monaco est en revanche une course à oublier. Bien parti pour obtenir une troisième place sur le podium, Sebastian renonce en début de course après un problème de turbo sur sa voiture. Ricciardo termine lui sur le podium et crée un petit événement au championnat : il est désormais devant l’Allemand au classement des pilotes.

Sebastian semble en revanche bien au dessus de l’Australien à Montréal. Malheureusement pour lui, il va passer un très long moment du Grand Prix bloqué derrière Hulkenberg, perdant du terrain sur la tête de la course. Alors qu’Hamilton abandonne et que Rosberg est en proie à des problèmes moteur, un bon coup semble possible. Mais c’est Ricciardo qui signe la bonne affaire en ressortant devant son coéquipier après les derniers arrêts aux stands. L’Australien réalise un superbe finish et remporte le premier Grand Prix de sa carrière. Vettel termine troisième et manque probablement la possibilité de remporter cette épreuve.

La course en Autriche aurait dû être une grande fête pour toute l’écurie Red Bull et ses pilotes, mais cela va se transformer en chemin de croix. Vettel passe au travers de ses qualifications et s’élance douzième. Le pire arrive en course, lorsque l’Allemand est au ralenti dès le deuxième tour à cause d’un problème de puissance moteur. Il ne peut tout simplement pas accélérer et voit le peloton lui prendre un tour. Alors qu’on l’imagine abandonner, son moteur retrouve subitement sa puissance et l’Allemand peut repartir. Mais sa course n’a plus d’enjeu et il préfère renoncer en deuxième partie d’épreuve pour préserver sa monoplace.

Vettel réagit bien à Silverstone, et se retrouve en première ligne du Grand Prix derrière Rosberg. Il manque malheureusement son envol et voit déjà son coéquipier revenir proche de lui. Comme souvent cette saison, le natif d’Heppenheim est en délicatesse avec ses pneus en deuxième partie de Grand prix, ce qui lui fait perdre du terrain et abandonner tout espoir de podium. Il sort victorieux d’une lutte avec Alonso pour la cinquième place mais voit une nouvelle fois son coéquipier grimper sur le podium.

A domicile, Vettel est cette fois moins bien qualifié que Ricciardo mais ce dernier est contraint d’écarter sa trajectoire pour éviter l’accrochage Massa-Magnussen au départ et perd une dizaine de positions. Sebastian s’empare donc de la troisième place provisoire mais ne pourra rien faire pour contenir Hamilton parti en fond de grille. Il tient néanmoins une bonne quatrième place jusqu’à l’arrivée.

A nouveau en première ligne sur le Hungaroring, Vettel connaît un bon début de course mais à l’image des autres leaders ce jour-là, se fait piéger par une safety car sortie bien trop tard. Sebastian doit donc attendre un tour de plus pour changer de gommes et perd beaucoup de positions. C’est d’ailleurs son coéquipier qui en profite pour jouer les premiers rôles. La course de l’Allemand est gâchée et la Red Bull numéro 1 va manquer de peu l’abandon après un tête-à-queue qui la voit passer tout proche du mur. Finalement septième, l’Allemand est spectateur de la deuxième victoire de son coéquipier cette saison et poursuit sa saison calvaire.

En Belgique, Vettel est devant son coéquipier en début de course mais celui-ci est une nouvelle fois plus rapide que son aîné. Sebastian commet en plus une erreur au quatrième tour et se fait dépasser par l’Australien. Il ne le reverra plus. En effet, Ricciardo prend ensuite la tête de la course et s’en va tranquillement signer une nouvelle victoire. L’Allemand termine cinquième à plus de cinquante secondes de son coéquipier et ne cesse de subir.

A Monza, Vettel réalise un très bon départ et gagne quatre positions, se retrouvant cinquième après un tour. Il rencontre une nouvelle fois des problèmes dans la sauvegarde de ses pneumatiques et voit à nouveau Ricciardo fondre sur lui dans les derniers tours. Suite à un nouveau dépassement magnifique, l’Australien dépose le quadruple champion du monde et contraint l’Allemand à terminer sixième. La hiérarchie Red Bull est définitivement changée.

Vettel retrouve des couleurs à Singapour. L’Allemand va même mener le Grand Prix durant un tour après un arrêt aux stands d’Hamilton. C’est un événement car Sebastian n’avait toujours pas été en tête d’une épreuve en 2014. Sa fin de course est une nouvelle fois délicate, Ricciardo et Alonso étant plus rapides. Mais sur un circuit où les dépassements sont difficiles, le tenant du titre tient bon et décroche la deuxième place, soit son meilleur résultat de la saison.

C’est un énorme coup de théâtre qui anime le paddock à Suzuka : Vettel annonce son départ de Red Bull, sans doute pour rejoindre Ferrari. Sentant probablement qu’il n’était plus le leader clair de son écurie, Sebastian choisit donc un grand défi pour la saison 2015 pour relancer une carrière qui a subi un coup d’arrêt en 2014.

Dans une course où le sportif est devenu secondaire suite à l’accident de Bianchi, Vettel décroche une belle troisième place dans des conditions difficiles derrière les Mercedes. Il ne le savait pas encore, mais il s’agissait de son dernier podium pour le compte de l’écurie Red Bull Racing.

Sebastian est ensuite en difficultés à Sotchi. Seulement dixième sur la grille, il fait à peine mieux en course et termine huitième. Son écurie est désormais concentrée sur le développement de la future RB11.

Vettel s’élance ensuite dernier à Austin après avoir utilisé un sixième moteur et donc reçu une pénalité. Il réalise une belle remontée et parvient à revenir dans la zone des points après une course bien menée.

Alors que la lutte pour le titre entre les pilotes Mercedes bat son plein, Vettel doit se contenter des petits accessits à Interlagos. Sixième sur la grille, Sebastian perd deux places au départ et se bat un long moment dans le peloton. Il se fraie finalement un chemin jusqu’à la cinquième place.

Pour sa dernière course avec Red Bull à Abu Dhabi, Vettel espérait sans doute une meilleure fin. Mais à cause d’un aileron avant jugé trop flexible en qualifications, il est déclassé et contraint de s’élancer depuis la voie des stands en course. Il parvient à remonter la plupart de ses concurrents et termine finalement huitième.

Au championnat, Vettel conclut son année 2014 avec 167 points et une cinquième place finale, loin de ses ambitions et surtout loin derrière Ricciardo, vainqueur de trois courses.

Bilan :

La chute a été vertigineuse pour Vettel en 2014. Si sa Red Bull ne lui a jamais permis de lutter pour le titre, il a été à la surprise générale totalement malmené par son nouveau coéquipier Ricciardo, bien plus à l’aise au volant de la RB10. Aucune victoire ni pole position au compteur, avec en plus beaucoup de problèmes techniques qui l’ont freiné tout au long de l’année.

L’Allemand choisit sans doute le bon moment pour rejoindre la Scuderia Ferrari. Red Bull a semblé toute la saison soutenir davantage l’ascension de Ricciardo, et dans le même temps Alonso s’est lassé du manque de résultat avec Ferrari. L’opportunité était donc trop belle, et Sebastian voudra marcher sur les traces de son illustre prédécesseur Michael Schumacher chez les rouges.

Tops :

 Ne s’est jamais retourné contre son équipe malgré la situation
 Quelques belles courses
 Un beau défi de carrière chez Ferrari

Flops :

 N’a jamais pu défendre ses titres
 A été largement dominé par Ricciardo
 A souffert avec ses pneus lors des fins de course

Statistiques de Sebastian Vettel :

 5ème du championnat 2014 avec 167 points (champion du monde en 2010, 2011, 2012 et 2013)
 meilleur classement en course en 2014 : 2ème (39 victoires en carrière)
 meilleure qualification en 2014 : 2ème (45 pole positions en carrière)
 4 podiums en 2014 (66 podiums en carrière)

A noter : c’est la première fois depuis sa première saison complète en 2008 que Sebastian Vettel ne remporte ni victoire ni pole position sur toute une année.

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