La deuxième saison de l’Espagnol a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui après la première. Opposé à Max Verstappen, Sainz s’était bien défendu et avait prouvé à plusieurs reprises ses capacités à rouler vite sur un tour, mais aussi sur l’ensemble d’une course. Il avait recommencé cette saison dès les premières courses, toujours face au Hollandais, devançant ce dernier à Melbourne au prix d’une défense de tous les instants.
Il signait à Barcelone le meilleur résultat de son début de saison avec une 6e place devant son public, une place devant son idole de jeunesse, Fernando Alonso. A Monaco, il se qualifiait en 4e ligne pour terminer la course 8e, une performance qu’il allait renouveler dans trois des quatre courses du mois de juillet.
Après une première partie de saison réussie, où il avait tenu le rythme de Max Verstappen et totalement dominé Daniil Kvyat, il savait que la suite s’annonçait plus compliquée, à cause de l’absence d’évolution du moteur de sa monoplace. Toutefois, il ne manquait aucune occasion de briller lors des rares courses où sa monture lui permettait, comme à Singapour où il se qualifiait en 3e ligne, mais surtout à Austin et Interlagos, où il réalisait des courses fantastiques pour aller chercher par deux fois la 6e place.
Bilan et perspectives :
Conservé par Red Bull avec l’idée d’en faire un titulaire en cas de problème dans l’équipe première, Sainz fait les beaux jours de Toro Rosso et permet à l’équipe de briller en quelques circonstances. L’Espagnol espère disposer d’un bien meilleur ensemble en 2017 afin de faire décoller sa carrière, et ne manquera très certainement pas d’opportunités s’il ne devait pas être promu l’année suivante. Renault était notamment sur les rangs pour l’accueillir en 2017, et nul doute que d’autres équipes seraient ravies de le faire piloter pour elles.
Statistiques :
— 12e du championnat avec 46 points
Comparatif avec Daniil Kvyat :
— Courses : 9/2 en faveur de Sainz (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 11/6 en faveur de Sainz