Les courses sous la pluie sont réputées pour amener leur lot de surprise et des chances uniques de bien figurer pour les équipes et pilotes évoluant en fond de peloton, et cette règle bien connue a profité à Felipe Nasr chez lui, au Brésil, après une course disputée sous une pluie battante. Neuvième sur la ligne d’arrivée, le pilote Sauber a sauvé la dixième place de son équipe au classement des constructeurs, et les primes qui vont avec.
Malgré cette belle performance, la saison du Brésilien aura été décevante, puisqu’il a été incapable de prendre la mesure de Marcus Ericsson, pourtant peu en vue dans le paddock et dont la réputation n’est pas la plus reluisante.
La saison n’avait pas très bien démarré pour le Brésilien qui subissait dès Melbourne la loi de son équipier. Ce dernier signait les meilleures performances pour l’équipe suisse en course. Mais sur un tour, Nasr se défendait et battait à plusieurs reprises le Suédois jusqu’à la pause estivale, où la donne allait changer.
En effet, ce dernier est notamment parvenu à rentrer trois fois en Q2 entre Spa et Abu Dhabi tandis que Nasr n’a pas réussi une seule fois à y parvenir et a enregistré une 17e place comme meilleure performance sur le même laps de temps. Entre Monza et Interlagos, soit sept courses consécutives, Nasr ne s’est pas qualifié une seule fois devant son équipier.
Bilan et perspectives :
Les mauvaises nouvelles allant souvent par série, Felipe Nasr a appris en marge du dernier Grand Prix de la saison qu’il perdait le soutien de son sponsor Banco do Brasil, dont les couleurs ont occupé l’intégralité de la coque des Sauber depuis deux saisons. Il est pour l’instant sans volant et ne se situe pas dans la meilleure des positions du fait de la défection de ses sponsors, mais aussi de ses performances moyennes.
Statistiques :
— 17e du championnat avec 2 points
Comparatif avec Marcus Ericsson :
— Courses : 9/5 en faveur d’Ericsson (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 13/8 en faveur d’Ericsson