Lorsqu’il a été appelé au pied levé pour remplacer Pascal Wehrlein chez Sauber, Antonio Giovinazzi se doutait des difficultés qui l’attendaient, mais surtout de l’importance de cette pige dans l’équipe suisse.
L’Italien a disputé les essais hivernaux avec Sauber et a fait ses grands débuts à Melbourne. Qualifié juste derrière Ericsson, il impressionnait pour sa première séance qualificative et le lendemain, il confirmait en terminant à la douzième place sa première course en Formule 1.
En Chine, hélas, les choses allaient être plus compliquées. Après des essais solides, l’Italien parvenait en Q2 mais envoyait sa Sauber dans le mur de protection de la voie des stands, ce qui provoquait l’interruption de séance. Parti des stands, il réitérait son erreur le lendemain et abîmait sa voiture dans le mur pour la deuxième fois en deux jours.
Wehrlein reprenait ensuite sa place et Giovinazzi était annoncé pour plusieurs séances chez Haas. Malheureusement, ses performances et ses retours techniques ne satisfaisaient pas Günther Steiner, d’autant que Giovinazzi cassait de nouveau une monoplace en Hongrie.
Bilan :
Malgré beaucoup d’opportunités diverses, Giovinazzi a peiné à convaincre et il en a résulté la perte d’un potentiel poste de titulaire chez Sauber ou Haas l’année prochaine. Bien qu’il reste encore soutenu par Ferrari, il devra prouver qu’il a le niveau pour intégrer la F1 durant les six séances libres qu’il disputera avec Sauber et Alfa Romeo.