Fernando Alonso avait vite été refroidi par les prestations de la McLaren lors des essais privés de Barcelone, avant le début de la saison. L’Espagnol avait vite compris qu’il devrait oublier ses objectifs de podium, voire de victoire, et les premières courses s’étaient chargées de lui rappeler les difficultés à venir. Ni fiable ni performante, la MCL32 était certainement équipée du pire moteur que Honda a développé en trois ans.
Malgré tout, Alonso s’offrait quelques exploits ponctuels, comme cette fantastique septième place en qualifications à Barcelone. Ce n’est toutefois que lors de la huitième manche de la saison qu’il ouvrait son compteur avec une neuvième place à Bakou, et sauvait l’honneur en terminant sixième en Hongrie.
Malgré du mieux sur les performances de sa monture, Alonso était pénalisé à de nombreuses reprises en fin de saison. A Singapour, il prenait un départ canon mais se faisait percuter par la monoplace de Verstappen en perdition. Onzième à deux reprises lors des courses suivantes, il abandonnait aux Etats-Unis.
C’est au Mexique, sur un circuit pourtant défavorable à Honda, qu’il retrouvait les points le dimanche, avec une dixième place. Huitième au Brésil et neuvième à Abu Dhabi, il assurait une belle fin de saison, en attendant Renault l’an prochain.
Bilan :
Alonso en a eu assez et même si la décision de McLaren ne dépend sûrement pas que des plaintes de son pilote, Honda a été remplacé par Renault pour la fourniture des moteurs en vue de 2018. Une logique qui semblait irrévocable tant Alonso n’a rien pu faire pour donner des couleurs à son équipe. A noter, dans ce bilan de fin de saison, la belle première de l’Espagnol à l’Indy 500, dont il a mené plusieurs tours avant... une casse du Honda !
Statistiques :
— 1 meilleur tour
— 15e du championnat avec 17 points