Très bonne surprise du début de saison, Ferrari a impressionné lors des premières courses de la saison en affichant un rythme de course très performant. La Scuderia a semblé plus sereine, hormis à Bakou où Vettel craquait sous la pression, et à Silverstone où deux crevaisons avaient ruiné la course de l’équipe.
Malheureusement pour Ferrari, le regain de forme entrevu par Mercedes se confirmait, d’abord en Belgique où Vettel assurait derrière Hamilton, mais surtout en Italie, où Ferrari perdait à domicile la tête du championnat pilotes, après une course transparente lors de laquelle Mercedes signait un doublé.
Mais le pire était à venir pour Ferrari et ses pilotes, avec la fameuse tournée asiatique. A Singapour, les deux pilotes s’accrochaient au départ et au bout de trois virages, aucune Ferrari n’était encore en course alors que Vettel était favori. Pire, Hamilton gagnait sur un circuit sur lequel il n’était pas favori.
En Malaisie, Vettel avait un problème en qualifications qui le repoussait sur la grille et il abandonnait au Japon suite à un problème mécanique. En trois courses, la saison avait basculé et Mercedes et Hamilton n’avaient plus qu’à filer vers le titre. Vettel sauvait toutefois l’honneur de la fin de saison avec une victoire à Interlagos.
Bilan :
Il est difficile de ne pas louer les gros progrès de Ferrari suite à une saison 2016 très difficile. La Scuderia a développé une très bonne voiture qui, développée pour 2018, pourrait être redoutable. Mais la gestion de sa saison, que ce soit sur le plan stratégique ou de la fiabilité, a coûté cher. Il est donc difficile également de ne pas être frustré que Vettel et Ferrari n’aient pas réussi à lutter jusqu’au bout face à un Lewis Hamilton au sommet de sa forme.
Statistiques :
— 5 victoires
— 5 pole positions
— 7 meilleurs tours
— 20 podiums
— 2 doublés