Kevin Magnussen a démarré sa collaboration avec Haas en marquant rapidement des points, prouvant qu’il était le pilote parfait pour remplacer Esteban Gutierrez, qui n’avait marqué aucun point en 2016. Le Danois a accompli une première moitié de saison solide, pas très loin de Romain Grosjean en course, pour rentrer dans le top 10 à trois reprises jusqu’à la pause estivale.
En qualifications, le bilan était un peu plus maigre et Magnussen attendait la deuxième partie de saison pour progresser dans ce domaine. Cela n’aura pas été le cas puisque la Haas s’est montré capricieuse et peu performante en de nombreuses occasions. Néanmoins, le Danois s’est rapproché de son équipier dans cet exercice en ne concédant qu’un 5/4 à Grosjean en qualifications entre Spa et Abu Dhabi.
Magnussen s’est montré plutôt performant et a réussi à tirer profit de certaines situations pour aller chercher des points à deux reprises. A Suzuka, il a profité d’une Haas étonnamment agile et rapide en course pour aller chercher la huitième place, juste devant Grosjean, ce qui était la deuxième double entrée dans les points de l’équipe.
Il a également terminé huitième du Grand Prix du Mexique mais n’a pas réussi à s’approcher des points lors des autres courses. A sa décharge, la Haas VF-17 était vraiment à bout de souffle en cette fin de saison et peinait parfois à rivaliser avec toute autre équipe que Sauber.
Bilan :
Kevin Magnussen semble avoir trouvé une équipe dont le fonctionnement lui convient et son côté quelque peu taciturne ne pose aucun souci chez Haas, où il fait le strict minimum du côté médiatique, tant qu’il montre une belle progression en piste. A noter toutefois ses travers en piste, où il se montre souvent très agressif. Parfois pour le pire comme en Hongrie, où il tasse Hulkenberg et l’insulte après la course, et parfois pour le meilleur comme à Singapour, où son dépassement sur Massa fut impressionnant de courage et de maîtrise.
Statistiques :
— 14e du championnat avec 19 points