La première partie de la saison de Marcus Ericsson avait confirmé les craintes de le voir mesuré à un pilote tel que Pascal Wehrlein. Nettement dominé par l’Allemand, alors que la Sauber n’était pas encore trop lâchée par la concurrence, Ericsson a vu son équipier marquer l’intégralité des cinq petits points de l’équipe.
Entre Spa, Monza et la tournée asiatique, soit cinq courses, le Suédois n’a enregistré qu’une 16e place comme meilleur résultat, mais aussi deux abandons. Totalement dépassée en qualifications, la Sauber ne permettait pas à ses pilotes de s’exprimer et les rares bonnes places sur la grille n’étaient dues qu’aux pénalités des autres pilotes.
Néanmoins, Ericsson a tout de même relevé la tête puisque dans l’exercice qualificatif, il a réussi à lutter contre Wehrlein, surclassant l’Allemand quatre fois en neuf séances. En course, il s’est montré régulier mais beaucoup trop lent.
Les quelques progrès effectués par Sauber en fin de saison n’ont pas été suffisants pour qu’il puisse viser mieux qu’une 13e place en course, au Brésil. Pour cette partie de la saison, il est toutefois difficile de lui jeter la pierre, puisque le seul point de comparaison était un Pascal Wehrlein qui semblait un peu emmêlé dans ses problèmes de carrière.
Bilan :
Pour sa quatrième saison en carrière, Marcus Ericsson a encore peiné à convaincre de son potentiel et de son talent en étant de nouveau battu par son équipier. Le Suédois a néanmoins été conservé par Sauber et son nouveau partenaire, Alfa Romeo, pour la saison 2018. Il y sera confronté à Charles Leclerc qui, s’il conserve le niveau de sa saison en F2, devrait nettement le dominer.