Malgré une absence lors des deux premières courses de la saison suite à son accident lors de la course des champions 2016, Pascal Wehrlein avait effectué une belle première moitié de saison. Régulièrement devant Ericsson, il avait terminé huitième en Espagne et dixième en Azebaïdjan pour marquer cinq points qui laissaient espérer à Sauber la possibilité de finir devant McLaren au championnat.
C’était sans compter sur le moteur Ferrari daté de 2016, qui propulsait cette saison les monoplaces suisses. Le châssis de la Sauber ne semblait pas raté et malgré le budget supérieur dont dispose l’équipe depuis son rachat par Longbow Finance, son développement ne permettait pas de compenser le manque de puissance du bloc italien.
Dès lors, les Sauber étaient condamnées au fond de grille, parfois simplement aidées par les pénalités distribuées aux autres équipes pour partir de places un peu plus satisfaisantes. Le problème pour Wehrlein est surtout de n’avoir pu se distinguer face à Marcus Ericsson lors de la deuxième partie de saison, subissant un frustrant 5 à 4 en qualifications face au Suédois avec une 16e place comme meilleur résultat.
En course, ce n’était guère mieux puisque malgré quelques progrès en rythme pur sur la fin de saison, les Sauber naviguaient loin du haut du peloton. Pour sa part, Wehrlein était nettement plus convaincant et trouvait souvent la faille pour battre Ericsson, mais loin des points à chaque fois.
Bilan :
Les efforts déployés par l’ancien pilote Manor n’auront pas suffi à lui permettre de conserver sa place, tout comme le soutien de Mercedes dont il dispose. Remplacé par Charles Leclerc pour 2018, il n’aura trouvé aucun refuge pour rester en Formule 1 et doit maintenant annoncer les plans de son avenir, d’autant que Mercedes a annoncé qu’il ne serait plus soutenu s’il ne restait pas en F1.
Statistiques :
— 18e du championnat avec 5 points