La première moitié de saison avait montré une équipe Red Bull en proie à des difficultés pour mettre sa monoplace au niveau de la Ferrari et de la Mercedes. Malgré plusieurs podiums et une victoire à Bakou, l’équipe n’avait pas réussi à trouver une fiabilité correcte et Max Verstappen avait été victime de nombreux problèmes mécaniques.
Le retour de la pause estivale n’était pas beaucoup plus encourageant pour Red Bull, avec un podium de Ricciardo à Spa, mais un nouvel abandon sur panne mécanique pour Verstappen. La malchance était toujours du côté du Néerlandais qui était victime d’une crevaison à Monza et d’un abandon à Singapour.
Néanmoins, les choses allaient mieux puisque Ricciardo terminait deuxième de cette course tandis que Verstappen remportait en Malaisie la deuxième victoire de la saison pour l’équipe, la deuxième de sa carrière. Après une série de trois podiums, c’est l’Australien qui allait subir le manque de fiabilité de sa Red Bull.
Ricciardo n’a marqué que huit points lors des quatre dernières courses de la saison, tandis que Verstappen a repris le flambeau dans l’équipe et a remporté au Mexique sa deuxième victoire de la saison, ce qui représente à ce niveau la meilleure saison de Red Bull depuis 2014.
Bilan :
Malgré une fin de saison un peu plus intéressante en termes de rythme, Red Bull a payé pendant toute la saison une fiabilité trop peu sérieuse pour prétendre à un titre mondial. Le manque de performance du début de saison a coûté cher à l’équipe qui s’est retrouvée isolée au troisième rang du championnat constructeurs. Le vrai point positif est la capacité de la voiture à remporter trois courses, dont deux à la régulière.
Statistiques :
— 3 victoires
— 2 meilleurs tours
— 13 podiums
— 3e du championnat avec 368 points