Après trois premières courses difficiles, notamment marquées par une tentative de gérer lui-même sa stratégie en Chine, Charles Leclerc avait décidé de faire confiance à son équipe, et notamment à la responsable de la stratégie de Sauber, Ruth Buscombe, avec une sixième place à la clé dès la course suivante, à Bakou.
Malchanceux lors des dernières courses avant la pause estivale, il a malheureusement repris par deux résultats blancs en Belgique et en Italie, avant d’inscrire deux points à Singapour. En Russie, il a fait l’un des meilleurs dépassements de l’année sur Kevin Magnussen, non sans avoir été tassé par le Danois, qu’il a finalement passé par l’extérieur dans la grande courbe à gauche qui suit la première ligne droite.
Au Japon, les deux hommes ont eu maille à partir, le pilote Haas se décalant au dernier moment devant Leclerc, qui est venu le percuter. Le Monégasque a déclaré : "Magnussen est et sera toujours stupide", mais sa course était ruinée. Harponné au départ aux Etats-Unis, il y a signé son dernier résultat blanc de la saison.
Il a ensuite terminé septième au Mexique, au Brésil et à Abu Dhabi, lui offrant la 13 e place aux dépens de Romain Grosjean. Pour Leclerc, le plus dur était déjà fait puisqu’il a été annoncé en septembre qu’il rejoindrait Ferrari l’année prochaine, à la place de Kimi Räikkönen. Il a clairement été l’une des révélations de la saison et compte bien confirmer cela l’an prochain.
Statistiques :
— 13e du championnat avec 39 points
— Position moyenne à l’arrivée : 10,63
— 0 podium
— Meilleure(s) place(s) à l’arrivée : 6e en Azerbaïdjan
— 5 abandons
Comparatif avec Marcus Ericsson :
— Qualifications : 17 à 4
— Tours en course devant son équipier : 664 contre 256
— Devant à l’arrivée : 9 à 4 (quand les deux ont terminé)
— Points marqués en 2018 : 39 contre 9