Sauber craignait de passer une nouvelle année dans le fond du peloton lorsque la saison a débuté en Australie, et que Charles Leclerc et Marcus Ericsson ont vu que leur monoplace était l’une des plus lentes, sinon la plus lente du plateau. Mais heureusement, les choses se sont rapidement améliorées.
Sixième à Bakou, Leclerc a donné une impulsion qui a été celle de l’équipe durant le reste de la saison, et l’on a vu d’abord les deux pilotes se qualifier en Q2, puis Leclerc atteindre la Q3 de plus en plus régulièrement, avant de voir les deux Sauber y parvenir lors des dernières courses.
Des performances remarquables pour une équipe qui semblait être la cinquième en performances en fin de saison. Cela lui a notamment permis de ravir la huitième place à Toro Rosso. Clairement, c’est le travail de Fred Vasseur qui paye aujourd’hui, avec une équipe technique solide en place et un soutien conséquent d’Alfa Romeo et de Ferrari.
Pour l’an prochain, les choses s’annoncent tout aussi intéressantes puisque Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi seront les pilotes de l’équipe suisse qui gardera les mêmes soutiens et un moteur similaire à la Scuderia. Autant dire que Sauber a plus que jamais les cartes en main pour revenir dans le haut du panier.
Statistiques :
— 8e du championnat avec 48 points (39 pour Leclerc, 9 pour Ericsson)
— 0 victoire
— 0 pole
— 0 meilleurs tour
— 0 podium
— 9 abandons (5 pour Leclerc, 4 pour Ericsson)