Opposé à Max Verstappen en 2015, Carlos Sainz avait marqué le pas face au Néerlandais sans pour autant décevoir, terminant même l’année parmi les pilotes ayant effectué le plus de dépassements. Une ténacité en piste qui se traduit encore cette année tant l’Espagnol semble indéboulonnable.
L’année a bien commencé pour Sainz qui s’est écharpé avec Max Verstappen en piste à Melbourne en le retenant malgré des pneus en fin de vie. Les complaintes du batave n’y faisaient rien, Sainz restait devant et s’offrait deux points pour débuter la saison. Auteur d’un résultat similaire en Chine, c’est surtout à domicile qu’il brillera en résistant notamment à Sergio Perez et Felipe Massa pour s’offrir une belle sixième place.
Le manque de développement de la STR11 ne le perturbera pas tant que ça, tout autant que la venue d’un nouvel équipier en la personne de Daniil Kvyat dès le Grand Prix d’Espagne. Au contraire, Sainz profite de la méforme du Russe pour devenir le leader naturel de l’équipe et rentrer à cinq reprises supplémentaires dans les points.
Bilan :
Battu 13 points à 4 par Max Verstappen lors des quatre premières courses, Carlos Sainz a brillé après le départ du plus jeune pilote de la F1 et a pris les rennes de son équipe en écrasant Daniil Kvyat, 26 points contre 2. La deuxième partie de la saison devrait voir Toro Rosso plonger dans le classement à défaut d’amélioration du moteur, même si le châssis fabuleux crée par James Key pourrait permettre à Sainz de signer des coups d’éclat.
Temps forts :
— La lutte avec Verstappen à Melbourne
— La sixième place chez lui en Espagne
— La série de points entre l’Autriche et la Hongrie
Statistiques :
— 11e du championnat avec 30 points
Comparatif avec Max Verstappen :
— Courses : 1/1 (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 3/1 en faveur de Verstappen
Comparatif avec Daniil Kvyat :
— Courses : 5/0 en faveur de Sainz (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 6/2 en faveur de Sainz