Champion GP2 en 2014, Jolyon Palmer vivait avec la frustration d’évoluer dans l’ombre des titulaires chez Lotus en 2015. L’opportunité donnée par le renouvellement du duo de pilotes de l’équipe d’Enstone n’en semblait que plus belle alors qu’elle venait d’être rachetée par un grand constructeur.
Malheureusement pour le Britannique, il se retrouvait au volant d’une Lotus E23 à peine évoluée et dotée d’un moteur Renault pour disputer sa première saison en catégorie reine. Malheureusement pour Palmer, et malgré des débuts encourageants marqués par une onzième place à Melbourne, la suite allait s’avérer être un chemin de croix.
Après sa 14e place en qualifications en Australie, il ne reverra pas une seule fois la Q2 et finira toutefois deux courses à la douzième place lors du mois de juillet. De quoi espérer marquer un point avant la fin de saison, résultat qu’il n’a pas réussi à accomplir cette saison.
Bilan :
Si les statistiques de Jolyon Palmer sont catastrophiques cette saison, il ne faut pas éluder le fait que ses performances sont très proches de celles de Kevin Magnussen, ce qui ne représente pas un mauvais résultat, bien au contraire. Tout comme son équipier, il tourne aux alentours de la quatorzième place en moyenne en qualifications, et de la dix-septième en course. Comme beaucoup de pilotes avant lui, Palmer aura peut-être sacrifié sa carrière en Formule 1 en saisissant l’une des rares opportunités qui se présentaient, simplement parce qu’il n’était pas au bon endroit au bon moment.
Temps forts :
— La onzième place à Melbourne
— La douzième place en Autriche et en Hongrie
Statistiques :
— Non classé au championnat
Comparatif avec Kevin Magnussen :
— Courses : 4/4 (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 8/4 en faveur de Magnussen