Après deux saisons très compliquées lors desquelles il avait subi la domination de Fernando Alonso puis Sebastian Vettel, Kimi Raïkkönen commençait à faire douter de sa légitimité au volant de la deuxième Ferrari. Cette saison représentait dès lors un tournant pour la suite de sa carrière.
La saison ne débutait pas sous les meilleurs auspices à Melbourne puisqu’en dépit d’une bonne qualification, il ne voyait pas le drapeau à damiers à cause d’un turbo récalcitrant. La Ferrari n’était déjà pas au niveau souhaité et bien qu’une saison compliquée se soit profilée, ’Iceman’ ne se laissait pas perturber et signait une deuxième place dès le Grand Prix de Bahreïn. Il signait deux autres podiums rapidement avec une troisième place en Russie et une deuxième en Espagne, cette dernière ayant toutefois été contrastée par l’absence en course des Mercedes.
Le Grand Prix de Monaco le voyait signer sa pire performance du début de saison puisqu’il sortait de la piste au dixième tour et continuait sa route de manière très dangereuse avec un aileron avant cassé, en empruntant notamment le tunnel. Peu ébranlé par ce week-end "sans", Raïkkönen terminait sixième au Canada, quatrième à Bakou, et remontait sur le podium en Autriche. Mal qualifié en Hongrie, il se faisait pardonner le lendemain au terme d’une très belle remontée pour signer la sixième place.
Bilan :
Profitant en début de saison des malheurs de Vettel pour porter les couleurs de Ferrari, Raïkkönen n’a rien lâché quand l’Allemand est revenu aux affaires et continue de marquer de nombreux points en sortant des performances dignes du Raïkkönen que l’on connaissait lors de ses grandes années. De quoi faire taire les spéculations sur son remplacement puisqu’il a d’ores et déjà prolongé son contrat d’une année supplémentaire.
Temps forts :
— La troisième place en qualifications en Chine
— La deuxième place en Espagne
— La remontée en Hongrie
Statistiques :
— 4e du championnat avec 122 points
— 4 podiums
— 2 meilleurs tours en course
Comparatif avec Sebastian Vettel :
— Courses : 5/2 en faveur de Vettel (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 8/4 en faveur de Vettel