Pilote du giron Mercedes depuis plusieurs années, Pascal Wehrlein était destiné à arriver en Formule 1 un jour ou l’autre. Envoyé en supertourisme disputer le championnat DTM en Allemagne au volant d’une Mercedes Classe C, Wehrlein remportait le championnat et validait son ticket d’entrée en F1 avec Manor, désormais équipée d’un moteur allemand.
Un pilote débutant, une équipe en plein renouveau après des saisons difficiles, une recette qui n’avait aucune garantie de succès. C’est pour cela que les ambitions étaient modestes avant de commencer la saison et que Wehrlein déclarait vouloir apprendre à lutter dans le peloton et se familiariser avec les monoplaces. La Manor MRT05 étant meilleure que prévue, Wehrlein a eu la possibilité de montrer son talent plus tôt que prévu en passant en Q2 dès le Grand Prix de Bahreïn lors duquel il signera une belle treizième place.
Mais le grand moment de sa saison interviendra en Autriche. Qualifié douzième dans des conditions changeantes, l’Allemand livrera le lendemain une bataille de tous les instants pour aller chercher le point de la dixième place, son premier en F1 et le premier pour Manor depuis la neuvième place de Jules Bianchi à Monaco en 2014.
Bilan :
Désigné comme l’un des futurs fers de lance de Mercedes, Wehrlein est arrivé en Formule 1 avec le devoir de bien faire afin de franchir les étapes une par une et de ne pas se griller à la première. Malgré une concurrence parfois inattendue de Rio Haryanto et quelques bourdes de débutant, Wehrlein s’en tire avec la mention bien et sans encore s’affirmer comme un champion du monde en puissance, prouve qu’il a sa place dans le peloton.
Temps forts :
— Le passage en Q2 à Bahreïn
— L’opportunisme en qualifications en Autriche
— Le point marqué sur le même circuit
Statistiques :
— 17e du championnat avec 1 point
Comparatif avec Rio Haryanto :
— Courses : 8/0 en faveur de Wehrlein (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 7/5 en faveur de Wehrlein