A l’entame de sa deuxième saison au sein de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel espérait réitérer, au minimum, ses trois victoires de l’année 2015. Autoproclamée principale rivale de Mercedes, la Scuderia pensait emmener de nouveau l’Allemand sur les chemins du succès, voire même en lutte pour la couronne.
L’insolente domination de Mercedes dès le Grand Prix d’Australie n’empêchait pas l’optimisme pour Vettel qui signait une solide troisième place. La douche froide allait suivre très rapidement puisque dans le tour de formation à Bahreïn, le moteur italien rendait l’âme à l’arrière de la Ferrari n°5. La joie procurée par une deuxième place en Chine allait être de courte durée puisque Vettel se faisait percuter par Daniil Kvyat au deuxième virage du Grand Prix de Russie et abandonnait aussitôt. Avec 67 points de retard sur Nico Rosberg en trois courses, sa saison prenait une tournure bien différente.
Bien remis en selle par un podium à Barcelone et une quatrième place à Monaco, le quadruple champion du monde terminait à la deuxième place derrière Hamilton au Canada, puis derrière Rosberg à Bakou. Une stratégie trop agressive pour les pneus le contraignaient à l’abandon en Autriche après une crevaison. Son mois de juillet commençait mal alors qu’il s’apprêtait à subir le manque de développement de sa monoplace, résultant par une absence de podium sur les quatre courses du mois de juillet.
Bilan :
Avec trois abandons qui ne sont pas de son fait, Sebastian Vettel semble avoir récupéré le chat noir qui occupait la voiture de Kimi Raïkkönen depuis quelques années. L’Allemand reste intrinsèquement plus rapide que son équipier même si les dernières courses voient la tendance s’inverser. Vettel doit espérer que la saison 2017 de Ferrari sera meilleure afin de retrouver une motivation qui doit certainement lui faire défaut à force de camouflets.
Temps forts :
— La deuxième place à Bahreïn
— La première ligne à Sochi
— Les trois podiums en quatre courses entre Barcelone et Bakou
Statistiques :
— 5e du championnat avec 120 points
— 5 podiums
Comparatif avec Kimi Raïkkönen :
— Courses : 5/2 en faveur de Vettel (quand les deux pilotes ont fini)
— Qualifications : 8/4 en faveur de Vettel