Déçu par des essais de pré-saison frustrants, Daniel Ricciardo n’a pas été épargné lors des premières courses de la saison, entre manque de performance et fiabilité douteuse de sa monoplace. En Australie, le bloc Renault rendait l’âme à mi-course après une qualification ratée. Cinquième en Chine et quatrième à Bahreïn, il était de nouveau trahi par sa voiture en Russie.
Sa saison se lançait vraiment en Espagne où il terminait troisième, avant de réitérer sur deux circuits très différents, à Monaco et à Montréal. Preuve que la RB13 et son moteur avaient progressé, ces deux résultats permettaient surtout à l’Australien de se remettre en confiance, notamment face à sa monoplace.
Une confiance qui allait lui permettre de très bien gérer la course folle de cette première partie de saison, à Bakou, où il passait entre toutes les embûches ayant touché les favoris mais aussi les équipes de milieu de peloton. Entre accrochages, sorties de piste et pannes mécaniques, comme celle ayant touché son équipier, Ricciardo se frayait un chemin et remportait en Azerbaïdjan sa cinquième victoire en carrière, sa première de l’année.
Difficilement comparable avec le début de saison chaotique de Max Verstappen, qui semble toutefois plus rapide que l’Australien, celui de Ricciardo est toutefois solide, d’autant qu’il montait à nouveau sur le podium en Autriche. Cinquième à Silverstone, où sa monoplace manquait de vitesse, il abandonnait au début du Grand Prix de Hongrie, percuté par l’autre Red Bull. En dépit d’une voiture décevante, Ricciardo continue à assurer les meilleurs résultats possibles et semble toujours capable d’économiser sa mécanique lorsque c’est nécessaire.
Statistiques :
— 4e du championnat avec 117 points
— 1 victoire
— 5 podiums
Comparatif avec Max Verstappen :
— Course : 2/1 en faveur de Verstappen (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 7/4 en faveur de Verstappen