Plutôt à son avantage l’an dernier face à un Sebastian Vettel brouillon et irrégulier, Kimi Räikkönen avait regagné la confiance de Ferrari pour rester titulaire en 2017 aux côtés de l’Allemand. L’ancien champion du monde présente l’avantage d’une entente cordiale avec Vettel et d’un niveau suffisamment correct pour ne pas pousser son équipe à lui chercher un remplaçant, qui ne serait pas si simple à trouver.
En soi, la première partie de saison du Finlandais n’a pas été si mauvaise, puisqu’il a marqué des points à neuf reprises et signé quatre podiums. Ses deux abandons, à Barcelone et Bakou, ont été causés par des collisions qui n’ont à chaque fois pas laissé de chance de finir la course, mais c’est plutôt sur ses résultats bruts que se posent les problèmes.
Son début de saison, certes dans l’ombre de Sebastian Vettel, n’a pas été mauvais bien qu’il affichait en moyenne deux places de retard en qualifications sur son équipier. En course en revanche, c’est trois places derrière Vettel qu’il terminait les trois premières courses avant de terminer dans le sillage de l’Allemand en Russie pour signer son premier podium de la saison. A Monaco, il oubliait la frustration de Barcelone et signait la pole position, avant de perdre la course stratégiquement face à Vettel.
Après un week-end raté au Canada et son abandon à Bakou, ses performances étaient meilleures mais une crevaison à Silverstone le privait d’une deuxième place tandis qu’il terminait en beauté cette première partie de saison par deux premières lignes en qualifs et deux podiums en course. Avec un déficit de 86 points sur Vettel, on attend toutefois de lui qu’il relève un peu la tête, bien que la Ferrari ne soit plus aussi dominatrice qu’elle ne l’était en début de saison.
Statistiques :
— 5e du championnat avec 116 points
— 1 pole position
— 1 meilleur tour
— 4 podiums
Comparatif avec Sebastian Vettel :
— Course : 8/1 en faveur de Vettel (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 8/3 en faveur de Vettel