Soutenu par les propriétaires de Sauber, Marcus Ericsson n’a pas été mis en danger lors de la mue de l’équipe, à la précédente intersaison, et a conservé sa place malgré des performances nettement en deçà de Felipe Nasr. Alors qu’il participe à sa quatrième saison en F1, le Suédois continue de montrer ses limites face à d’autres pilotes.
L’absence de Pascal Wehrlein a eu pour effet d’amener Antonio Giovinazzi à faire ses débuts en Formule 1 pour les deux premières courses de la saison. Malgré une inexpérience totale au volant de la Sauber et sur les circuits concernés, l’Italien n’a pas été franchement dominé par Marcus Ericsson, qui aurait pourtant pu en profiter.
Pire, une fois Wehrlein revenu, l’Allemand a directement pris le pas sur son nouvel équipier qui, une fois encore, se fait nettement dominer. Avec un bilan nettement favorable en qualifications, Wehrlein est surtout allé chercher les cinq points marqués par Sauber, pendant qu’Ericsson n’a toujours pas réussi à ouvrir son compteur en carrière.
Bien qu’il ne sera pas menacé pour son manque de performance, Marcus Ericsson continue de ne pas progresser et nous fait regretter que Sauber ait recours à des pilotes payants pour assurer sa survie, car la petite équipe aura du mal à revenir sur McLaren, Renault ou Haas en ne comptant que sur de rares coups d’éclat de Wehrlein.
Statistiques :
— Non classé au championnat
Comparatif avec Pascal Wehrlein :
— Course : 4/3 en faveur de Wehrlein (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 7/2 en faveur de Wehrlein
Comparatif avec Antonio Giovinazzi :
— Course : Aucune course n’a été terminée par les deux pilotes
— Qualifications : 2/0 en faveur d’Ericsson