Après une première saison convaincante chez Haas, marquée toutefois par des problèmes récurrents de freins, Romain Grosjean avait de bons espoirs de profiter de l’expérience accumulée lors d’une première campagne encourageante. La saison débutait plutôt mal avec un abandon à Melbourne, malgré une qualification très réussie, la meilleure de l’histoire de Haas, avec une sixième place.
En Chine, il terminait à la porte des points tandis que Magnussen ouvrait le compteur de l’équipe. Il se rattrapait dès Bahreïn où il marquait à son tour des points. En revanche, le week-end de Sotchi n’était pas bon, avec une qualification manquée et un abandon. C’était en revanche le début d’une bonne série pour Grosjean qui allait marquer des points trois fois consécutivement.
Dixième à l’arrivée en Espagne, le Français marquait les points de la huitième place après une course très solide à Monaco et signait la dixième place à Montréal. La Haas montre de bonnes dispositions mais affiche également une irrégularité inquiétante, couplée à des problèmes de freins toujours présents du côté de Grosjean.
Treizième en Azerbaïdjan, il signait son meilleur résultat de l’année en Autriche avec une sixième place, avant de passer deux week-ends difficiles à Silverstone et en Hongrie. Sa première moitié de saison, satisfaisante, manque toutefois de panache face à un Magnussen pas toujours inspiré. S’il remplit largement le rôle confié par Haas, il devra faire mieux s’il souhaite attirer l’attention d’une équipe de pointe comme Ferrari, à commencer par battre plus nettement son équipier.
Statistiques :
— 13e du championnat avec 18 points
Comparatif avec Kevin Magnussen :
— Course : 3/3 (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 7/4 en faveur de Grosjean