"Now we can fight", traduisez "Maintenant on peut se battre", c’est par ces mots que Fernando Alonso a conclu la première course de l’année, en Australie, terminée à la cinquième place, le meilleur résultat égalé de McLaren depuis 2015. Débarrassé du moteur Honda, l’Espagnol pensait voir revenir son équipe dans le bon groupe du peloton...
Malheureusement, hormis grâce à un bon rythme en course et quelques circonstances favorables, la McLaren ne fait aucunement le poids face à ses concurrentes annoncées que sont les Haas et Renault, et Alonso a fait illusion le dimanche en empochant tout de même 44 points depuis le début de saison.
Toujours à même de faire des coups d’éclat, il a notamment terminé septième à Bakou après être reparti dernier au premier tour suite à une crevaison. En qualifications, en revanche, c’est la douche froide. En 12 courses, il n’a atteint la Q3 qu’à deux reprises, et a même échoué en Q1 au Paul Ricard. Malgré tout, il inflige un cinglant 12-0 à Stoffel Vandoorne.
Des performances maussades et une grande déception après l’arrivée du moteur Renault qui auront conduit Alonso à prendre la décision inévitable : il ne pilotera plus en Formule 1 en 2019. Il pourrait aller s’essayer à l’IndyCar et devra aussi finir sa saison en WEC. Car dans ce début de saison décevant, l’Espagnol a toutefois remporté la deuxième pierre à l’édifice qu’est la Triple Couronne : les 24 heures du Mans.
Statistiques :
— 9e du championnat avec 44 points
— 0 podium
— 2 abandons
Comparatif avec Stoffel Vandoorne :
— Course : 6/2 (quand les deux ont terminé)
— Qualifications : 12/0 en faveur d’Alonso