La montée en puissance de Ferrari lors des dernières saisons, d’abord en 2015 puis en 2017, n’était pas vaine, et la Scuderia est revenue aujourd’hui au niveau qu’était le sien il y a 10 ans, lorsque Kimi Räikkönen et Felipe Massa luttaient pour les titres mondiaux.
La première surprise de cette saison a été de constater la prise de pouvoir du Cheval Cabré sur le plan du moteur, puisque le bloc italien est devenu la référence du plateau, devant le phénoménal Mercedes, après quatre saisons d’incontestable domination.
Dès lors, la Scuderia a enregistré cinq pole positions et quatre victoires, toutes signées par Sebastian Vettel. L’Allemand a gagné la manche d’ouverture de la saison en Australie et a enchaîné par un deuxième succès à Bahreïn, quinze jours après. Il lui a ensuite fallu attendre deux courses promises sur le papier à Lewis Hamilton, Montréal puis Silverstone, pour retrouver la plus haute marche du podium.
Néanmoins, plusieurs erreurs du pilote allemand, notamment à Bakou et à Hockenheim, l’ont privé de succès, tandis que Räikkönen a encore semblé juste pour aller chercher le succès lorsque celui-ci paraissait à sa portée. De plus, il a connu des pannes mécaniques malvenues et l’équipe s’est pris les pieds en Hongrie, sur un terrain pourtant favorable. La conséquence est sans appel : malgré la meilleure voiture, Ferrari possède 10 points de retard sur Mercedes, mais la Scuderia semble plus que jamais prête à aller chercher les titres à Mercedes, qui se les accapare depuis 2014.
Statistiques :
— 2e du championnat avec 335 points
— 4 victoires
— 0 doublé
— 5 pole positions
— 2 meilleurs tours
— 15 podiums
— 3 abandons