L’annonce du changement de motoriste faite tardivement l’an dernier, McLaren délaissant le très critiqué Honda pour un bloc Renault, laissait penser que l’équipe allait enfin faire le bond en avant que le motoriste japonais lui empêchait soi-disant de faire.
L’élimination des deux voitures en Q2 à Melbourne laissait entendre que le changement n’avait pas fait des miracles, malgré une cinquième place de Fernando Alonso en course. Les problèmes de fiabilité n’ont pas été trop importants, mais la performance manque clairement, et l’équipe avouait un gros manque d’appui aérodynamique sur sa monoplace.
Les deux voitures finissaient encore dans les points à Bahreïn puis à Bakou, où Alonso terminait septième après avoir manqué de peu l’abandon au premier tour. Ce furent malheureusement les derniers points de Stoffel Vandoorne. Après une évolution aérodynamique dont les effets restent à prouver, Alonso a manqué une belle opportunité à Monaco où il était septième sur la grille, à cause d’une casse mécanique et l’Espagnol a de nouveau terminé huitième à trois reprises.
Des résultats toutefois bien peu reluisants qui ont mené au départ d’Eric Boullier, à son remplacement par Gil de Ferran, et au recrutement encore à préciser de James Key, directeur technique de Toro Rosso. Dans tous les cas, il y a beaucoup de travail chez McLaren et Zak Brown a reconnu qu’il faudrait plusieurs années pour retrouver l’avant du peloton.
Statistiques :
— 7e du championnat avec 52 points
— 0 podium
— 4 abandons
— Meilleure place en course : 5e (Alonso en Australie)
— Meilleure qualification : 7e (Alonso à Monaco)