Mercedes a totalement dominé entre 2014 et 2016, Lewis Hamilton et Nico Rosberg se disputant les titres mondiaux, mais 2017 avait lancé une première alerte pour l’équipe de Brackley, voyant Ferrari revenir au niveau avant de se prendre les pieds dans le tapis en fin de saison. C’est encore différent cette saison, avec une Ferrari supérieure à la Mercedes.
Lewis Hamilton et Mercedes ont patienté jusqu’à la quatrième course de la saison pour enfin cueillir une victoire, le pire début de saison en ce sens pour l’équipe depuis 2012. La première est arrivée à Bakou après un abandon dans l’avant-dernier tour de Valtteri Bottas, victime d’une crevaison.
Hamilton a enchaîné avec une deuxième victoire en Espagne et a de nouveau triomphé fin juin sur le circuit Paul Ricard, une semaine avant la débâcle. En effet, lui et Bottas ont abandonné en Autriche, lors d’une course que l’équipe n’aurait de toute manière pas gagnée suite à une erreur stratégique.
Suite à une nouvelle désillusion à Silverstone, Lewis Hamilton a récolté deux victoires inattendues, d’abord en Allemagne alors que Sebastian Vettel a eu un accident en tête de course. Le Britannique était parti 14e et a réussi à remporter la course, avant d’enchaîner une semaine plus tard en Hongrie, notamment grâce à des qualifications sous la pluie.
Mercedes peut, en réalité, dire merci à Ferrari, qui a semblé incapable de capitaliser, notamment suite à quelques petites erreurs de Vettel, et laisse les commandes des deux championnats à Mercedes, pourtant en retrait. La deuxième partie de saison s’annonce compliquée car Ferrari possède toujours la main, mais Mercedes peut s’appuyer sur une fiabilité quasi parfaite de la W09 et sur une organisation qui ne laisse aucune place aux erreurs et au hasard.
Statistiques :
— 1er du championnat avec 345 points
— 5 victoires
— 2 doublés
— 6 pole positions
— 4 meilleurs tours
— 14 podiums
— 2 abandons