Toro Rosso a hérité cette année, suite à un échange tardif en fin de saison dernière, du moteur Honda qui équipait la McLaren l’an dernier. Ce qui s’annonçait comme une manoeuvre périlleuse a provoqué bon nombre de difficultés à l’équipe italienne.
La puissance du bloc propulseur japonais est toujours inférieure à celle de ses concurrents, y compris le Renault que Toro Rosso louait l’an dernier, et le déploiement d’énergie est toujours un problème, mais la souplesse du moteur a porté ses fruits et sur certaines pistes, notamment celles qui nécessitent peu de puissance.
Ainsi, Pierre Gasly a brillé sur sa piste favorite, Bahreïn, où il a ramené le meilleur résultat de Honda depuis son retour en F1 avec une quatrième place. Septième à Monaco, c’est en Hongrie que la Toro Rosso du Français s’est montrée à son avantage en étant la seule monoplace à ne pas prendre un tour par les top teams, et à prendre un tour aux pilotes du fond de classement.
Du côté de Brendon Hartley, les choses se passent de manière un peu plus compliquée avec seulement deux points, de nombreuses pannes et des accidents. Il faut dire que le moteur Honda reste actuellement le moins fiable du plateau. En deuxième partie de saison, les choses ne devraient pas s’arranger de ce côté puisque Toro Rosso va paver le chemin pour Red Bull et Honda a eu l’autorisation d’apporter toutes les évolutions possibles dès qu’elles seront prêtes.
Statistiques :
— 8e du championnat avec 28 points
— 0 podium
— 6 abandons
— Meilleure place en course : 4e (Gasly à Bahreïn)
— Meilleure qualification : 6e (Gasly à Bahreïn et en Hongrie)