Vice-champion pour la deuxième fois en trois ans, Fernando Alonso a enregistré une deuxième déception fin 2012, d’autant que l’écart qui le séparait du titre était de nouveau de moins de cinq points. 2013 devait être une revanche, ‘l’année Alonso’ qu’il attend depuis 2006.
Victoires : 2
Podiums : 5
Pole positions : /
Points marqués : 133
Place moyenne à l’arrivée : 3.67
Place moyenne sur la grille : 5.3
Sa première moitié de saison
Contrairement aux autres saisons, où Ferrari arrivait avec une voiture qui ne semblait pas aboutie, Ferrari a débuté sa saison avec une voiture parfaitement au point. Et sur le premier quart de saison, Alonso a remporté deux courses, fait un autre podium, et aurait sûrement fait un autre bon résultat en Malaisie sans un abandon stupide.
Mais que dire de la suite ? Alonso n’a pas grand-chose à se reprocher, en réalité, contrairement à Ferrari. Cette voiture qui était au top des performances en début de saison a du mal à accrocher une deuxième ligne sur la grille, et parfois même une troisième.
Heureusement pour Alonso, le rythme de la Ferrari n’est pas mauvais en course, lui permettant d’enchaîner les top 5, mais on se dit qu’avec de meilleures performances sur un tour, la Ferrari pourrait, avec l’Espagnol à son volant, se battre facilement pour la victoire.
Qu’attendre pour la fin d’année
Alonso semble encore l’un des pilotes capables de retarder le sacre de Vettel, mais pas forcément à l’empêcher. Il faut espérer qu’Alonso ne perdra pas encore le titre pour quelques points, car on peut imaginer les répercussions que ça aurait sur son moral.
Selon les circuits, il est possible pour l’Espagnol d’aller chercher une ou deux victoires, et si les performances sont à peu près les mêmes qu’à la fin de la première moitié de saison, on le verra souvent rentrer dans le top 5.
Et pour 2014 ?
Il se dit, et on pourrait le comprendre, qu’Alonso est fatigué de ne pas gagner. Signer chez Ferrari pour le mythe, c’est une chose, mais tout pilote allant chez Ferrari espère remporter un titre. Et contrairement à Schumacher et Raikkonen avant lui, Alonso n’y arrive pas. Il est évident qu’il n’acceptera pas indéfiniment de jouer les vice-champions.
On lui prête donc des contacts avec Red Bull, liés directement à un éventuel remplacement chez Ferrari par Kimi Raikkonen. On est toutefois loin d’être dans cette situation, puisque si contacts il y a, ce ne sont que des prémices.