Régulièrement annoncé proche de signer pour des top teams, Paul di Resta est resté chez Force India, le marché des grosses écuries étant saturé. Au revoir Hulkenberg, re bonjour Sutil, Di Resta retrouve le même équipier qu’en 2011.
Victoires : /
Podiums : /
Pole positions : /
Points marqués : 36
Place moyenne à l’arrivée : 7.88
Place moyenne sur la grille : 13.5
Sa première moitié de saison
Alors que l’on ne sait pas quoi attendre de Force India en début de saison, Paul di Resta termine d’emblée le Grand Prix de Melbourne a une honorable huitième place. Le seul bémol pour lui est que son équipier revenant est déjà à son niveau, terminant la course une place devant.
Un abandon en Malaisie sur problème mécanique et après, Di Resta marquera des points à chaque course entre la Chine et l’Angleterre, soit six fois consécutives. Le gros problème réside dans les qualifications, où Paul di Resta est souvent piégé par des problèmes de stratégie.
Avec une place moyenne sur la grille très mauvaise, on comprend à quel point les courses de l’Ecossais se jouent dès le samedi, même s’il a réussi à convertir deux qualifications hors du top 15 en arrivées dans les points.
Qu’attendre pour la fin d’année
Un peu plus d’harmonie entre lui et son équipe pourrait éviter que des erreurs grossières ne se reproduisent. Réussir à le faire naviguer autour du top 10 en qualifications pourrait l’aider à accrocher des top 5 en course.
Il faudra aussi réussir à mieux travailler main dans la main entre l’équipe et son pilote, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, où l’heure est plutôt aux règlements de compte par presse interposée.
Et pour 2014 ?
Nul doute qu’une ambiance aussi délétère doit donner des envies d’ailleurs à Paul di Resta, mais celui-ci est clair depuis longtemps : il quittera Force India pour aller dans un top team. La seule place que l’on pourrait lui envisager est celle de Ferrari, mais les candidats sont nombreux, et bon nombre d’entre eux sont mieux placés que lui.
La possibilité d’un volant chez Lotus n’est pas à écarter, mais il parait toutefois peu probable qu’il décide de rejoindre une écurie dont la santé financière n’est pas meilleure que celle dans laquelle il est, et dont les performances sont loin d’être garanties.