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Bon anniversaire à Lewis Hamilton !

28 ans aujourd’hui

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Bon anniversaire à Lewis Carl Hamilton, qui fête ses 28 ans aujourd’hui !

Hamilton est un pilote automobile anglais qui a vu le jour le 7 janvier 1985 à Tewin (Hertfordshire) en Angleterre. Né d’un père originaire de Trinidad et Tobago, Lewis Hamilton débute par le karting à l’âge de 8 ans. Dans les turbulents pelotons de jeunes pilotes, il se met rapidement en évidence par son coup de volant, ce qui lui vaut d’être repéré quelques années plus tard par Ron Dennis, le patron de l’écurie de Formule 1 McLaren. Ron Dennis décide alors de prendre le jeune Hamilton sous son aile en finançant sa carrière, à charge pour lui de continuer à briller en piste, et également d’obtenir de bons résultats scolaires. En 2002, Hamilton effectue ses débuts en sport automobile dans le championnat britannique de Formule Renault, qu’il remporte l’année suivante.

Fin 2003, il dispute également quelques courses du championnat britannique de Formule 3. En 2004, il effectue logiquement sa première saison complète de Formule 3, mais dans le championnat Euroseries. Après une première saison prometteuse, il écrase le championnat 2005, ce qui lui vaut de passer en 2006 en GP2, où il remplace le tenant du titre Nico Rosberg dans l’écurie ART Grand Prix. D’emblée, Hamilton s’affirme comme l’homme fort du championnat et domine des pilotes plus expérimentés que lui. Malgré le retour en fin de saison de Nelson Piquet Jr il s’octroie le titre de champion lors du dernier week-end.

Annoncé comme l’une des futures stars de la Formule 1, il rejoint en 2007 l’écurie McLaren-Mercedes aux côtés de Fernando Alonso, devenant ainsi le premier pilote noir à participer au championnat du monde de Formule 1. Un autre pilote de couleur avait roulé en Formule 1 était l’américain Willy T. Ribbs sur le circuit d’Estoril en 1986, au volant d’une Brabham, à l’occasion d’une séance d’essais privés.

Les débuts d’Hamilton sont sans conteste les plus exceptionnels de l’histoire de la F1. Pour son premier week-end de F1 à Melbourne, il se qualifie à une brillante quatrième place. Le dimanche, il finit troisième, après s’être permis de mener quelques tours. Mais tout cela n’est qu’un début. En Malaisie, il finit second derrière son équipier Alonso après avoir parfaitement résisté aux pilotes Ferrari, Massa et Raïkkonen. A Bahreïn, il est second sur la grille et second à l’arrivée derrière Massa. Troisième podium en trois courses, record de Peter Arundell battu. A Barcelone, il termine une nouvelle fois en deuxième position et surtout, prend la tête du championnat du monde, à seulement 22 ans ! Pour son premier GP de Monaco, il finit encore second, juste derrière Alonso.

Puis, vient la tournée américaine. GP du Canada à Montréal : après avoir signé sa première pole le samedi, Hamilton décroche le dimanche sa première victoire en carrière, après avoir mené une course chaotique, ponctuée de quatre voitures de sécurité et d’un affreux accident pour Kubica. Une semaine plus tard à Indianapolis, Lewis récidive : pole et victoire, après une superbe bataille avec Alonso. Le Britannique s’envole alors en tête du championnat du monde, ce qui ne plaît guère à son équipier espagnol. Entre les deux hommes, les relations se tendent, mais ne virent pas encore à la guerre interne.

Les deux courses suivantes sont plus dures : en France, les Ferrari sont de retour et Hamilton assure une troisième place derrière Raïkkonen et Massa. A Silverstone, devant son public venu en masse le soutenir, il signe sa troisième pole. Mais en course, il connaît des soucis techniques et finit « seulement » troisième. C’est alors son neuvième podium en neuf courses !

Le premier coup d’arrêt intervient au Nürburgring. Lors des qualifications, Lewis est victime d’une grosse sortie de piste dans le virage Schumacher. Alors qu’on le croit blessé, le Britannique est évacué en ambulance, mais s’en sort finalement sans une égratignure ! Le lendemain en course, la chance l’abandonne : il finit neuvième à un tour du vainqueur Alonso, toutes ses chances ayant été réduites à néant lors des premiers tours avec une crevaison puis une sortie de route sous la pluie.

Au GP de Hongrie, la tension qui règne dans l’écurie McLaren éclate au grand jour. Déjà soupçonnée d’espionnage sur Ferrari, l’équipe de Ron Dennis a de plus en plus de mal à maintenir un semblant d’entente entre Alonso et Hamilton, ce dernier étant visiblement favorisé par Dennis. Lors des qualifications, l’abcès crève : durant la troisième séance, Hamilton part des stands devant Alonso, désobéissant aux ordres de Dennis, ce qui aurait pour effet de troubler les complexes stratégies en essence de l’écurie. Dennis, afin de prouver qu’il traite ses pilotes avec équité, ordonne alors à Alonso de bloquer son équipier aux stands pour lui rendre la pareille.

Le résultat est catastrophique : Hamilton, qui perd ainsi la pole car il n’a pas eu le temps d’effectuer un tour rapide, se fâche durement avec son patron tandis qu’Alonso, pourtant poleman, est disqualifié. Le lendemain, débarrassé de l’Espagnol, Hamilton n’a aucun mal à décrocher sa troisième victoire qui conforte sa place de leader au championnat. Mais la guerre avec Alonso est déclarée.

Après la trêve estivale, vient le GP de Turquie. Cette course est dominée par les Ferrari et Hamilton doit se contenter de les suivre. Le sort le frappe à quelques tours du but avec une crevaison qui le relègue au cinquième rang, offrant ainsi sa troisième place à Alonso.

A Monza, l’Espagnol remporte facilement la course et reprend encore deux points à son équipier qui assure le doublé des McLaren. Peu avant le GP de Belgique, la FIA rend son verdict sur l’affaire d’espionnage Coughlan-Stepney : McLaren, reconnue coupable, perd tous ses points au championnat constructeurs. Cependant, les pilotes gardant leurs unités, leur duel peut donc continuer. A Spa, Raïkkonen l’emporte et revient ainsi sur Alonso et Hamilton, respectivement 3ème et 4ème. A trois manches du but, le rookie compte deux points d’avance sur son équipier et treize sur Räikkönen.

Viennent ensuite les courses asiatiques, avec leurs lots de coups de théâtre. D’abord, le GP du Japon à Fuji. Hamilton part en pole le dimanche sous la pluie et le brouillard. Après un début de course sous Saftey Car, le pilote britannique va garder la tête jusqu’à l’arrivée tandis qu’Alonso, victime d’un accident, ne marque aucun point ! Avec douze longueurs d’avance sur l’Espagnol, Lewis peut être sacré champion du monde en Chine. Mais il va tout perdre lors des deux dernières manches.

Encore en pole position à Shanghaï, il garde longtemps la tête sur une piste détrempée mais à l’attaque du dernier tiers de la course, la piste s’assèche progressivement et Lewis, toujours en pneus pluie, perd littéralement pied sans pour autant rentrer pour changer ses gommes. Quand il s’y décide enfin, il est trop tard : les pneus sont morts et la McLaren, inconduisible, rate l’entrée des stands pour s’échouer dans les graviers : c’est l’abandon ! Räikkönen vainqueur et Alonso deuxième reviennent à respectivement sept et quatre points d’Hamilton avant la dernière manche qui se déroulera à Sao Paulo.

Le GP du Brésil s’annonce comme étant celui de la consécration pour Lewis. Les essais se déroulent bien, puisqu’il se qualifie second devant ses deux rivaux. Mais cette épreuve décisive tourne ensuite au cauchemar. Il connaît un premier tour chaotique où, sous la pression de Alonso, il sort de la piste et perd six places. Il a à peine commencé à remonter qu’il est victime d’un problème électronique (simple panne ou erreur de manipulation ?) qui le laisse pendant plusieurs secondes au ralenti. Il parvient à repartir, mais en queue de peloton. Il perd ainsi le titre car il ne peut remonter qu’au septième rang tandis que Kimi Räikkönen, vainqueur de la course, est sacré champion du monde avec un petit point d’avance sur le Britannique et Alonso.

Lewis Hamilton n’est donc pas le premier débutant à être sacré dès sa première saison. Il court toujours pour McLaren-Mercedes en 2008, aux côtés de Heikki Kovalainen, Alonso ayant décidé de retourner chez Renault.

Il commence cette nouvelle saison par une facile victoire en Australie. Mais il connaît ensuite quatre courses difficiles, sa McLaren devant subir la loi des Ferrari. Piètre cinquième en Malaisie, il finit hors des points à Bahreïn après un accrochage avec Alonso, puis troisième en Espagne et second à Istanbul après voir menacé le vainqueur Massa. Puis vient le GP de Monaco. Parti troisième, le Britannique heurte le rail sous la pluie dès le cinquième tour, mais heureusement pour lui s’en sort par une simple crevaison. Il ne fait ensuite aucune erreur, parvient à prendre la tête de la course et remporter ainsi une superbe victoire dans des conditions difficiles. Il prend par la même occasion la tête du championnat.

Mais au Canada il commet la plus belle bourde de sa jeune carrière. Après avoir signé la pole, il mène l’épreuve avant que l’abandon de Sutil n’entraîne l’intervention de la voiture de sécurité. Lewis rentre alors aux stands mais son ravitaillement se passe mal et il se fait passer par Raïkkönen et Kubica. Le feu étant au rouge, ces derniers s’immobilisent à la sortie des stands mais Hamilton, sans doute énervé, remarque trop tard la signalisation et percute Raïkkönen immobilisé. La course s’arrête là pour les deux hommes, et Lewis en est quitte pour une pénalité de dix places en moins sur la prochaine grille de départ. Ainsi handicapé, il ne peut finir que dixième à Magny-Cours.

Mais il retrouve tous ses moyens chez lui à Silverstone. Sur un circuit noyé par les eaux, il réalise une course excellente, digne d’Ayrton Senna, et remporte sa troisième victoire de la saison, reprenant ainsi la tête au général. Il enchaîne par un nouveau succès à Hockenheim, rendu certes difficile par une stratégie aberrante de McLaren. En Hongrie, il est victime d’une crevaison et ne termine que cinquième, mais il prend encore des points d’avance sur son principal rival, Felipe Massa.

Second à Valence derrière le Brésilien, Hamilton remporte le GP de Belgique grâce à un dépassement litigieux sur Raïkkönen après avoir court-circuiter une chicane. A cause de cela, il perd ses lauriers sur tapis vert et n’est classé que troisième. Septième sous la pluie italienne alors qu’il partait quinzième, Hamilton n’a plus qu’un petit point d’avance sur Massa à quatre épreuves du but. A Singapour, il réalise une belle opération en décrochant la troisième place tandis que Massa ne marque pas. Mais au Mont Fuji, il mène une course catastrophique : bien que partant en pôle, il fait un mauvais départ et se met dehors avec Raïkkönen, puis est percuté quelques boucles plus loin par Massa. Il termine douzième. Toutefois, il se rattrape superbement à Shangaï en signant une vraie démonstration : pôle position, victoire et meilleur tour en course.

Lorsqu’il arrive au Brésil, Lewis Hamilton compte sept points d’avance sur Massa au championnat. Le titre peut sembler acquis mais, instruit par son échec de 2007, le Britannique est prudent. Trop prudent même car il se montrera crispé tout le week-end. Seulement cinquième sur la grille alors que Massa est en pôle, il réalise une course difficile mais évite tous les pièges, à savoir la pluie du début de course et les dépassements de retardataires. Massa caracole en tête mais en vain. A cinq tours de la fin, Hamilton est quatrième et champion du monde. Soudain, la pluie fait sa réapparition sur le circuit. Massa, Hamilton et les autres rentrent aux stands chausser des pneus adéquats, mais une fois de retour en piste, Lewis rencontre des difficultés. Reparti cinquième, il est harcelé par Vettel qui finit par le dépasser à deux tours du but. Massa, toujours leader, est alors champion du monde.

Lewis tente avec l’énergie du désespoir de repasser Vettel mais sans succès. Massa coupe la ligne d’arrivée sacré. Hamilton entame lui son avant-dernier virage quand il voit partir en travers la Toyota de Glock alors quatrième. L’Allemand, resté en pneus secs, est en effet à l’agonie tandis que la pluie redouble d’intensité. Lewis le passe et termine finalement cinquième, arrachant ainsi des mains de Massa le titre de champion du monde 2008, pour un petit point ! Pour la seconde fois consécutive, Lewis a joué le championnat sur petit rien, mais cette fois-ci tout se termine bien pour lui. A 23 ans il devient le plus jeune champion du monde de l’Histoire de la Formule 1.

En 2009, Lewis Hamilton a pour objectif de décrocher sa deuxième couronne mondiale consécutive. Cependant, la nouvelle McLaren est très rétive, en partie à cause de l’utilisation du SREC, et se retrouve très loin du niveau de ses devancières. Ainsi, pendant toute la première partie de la saison, Hamilton ne peut même pas prétendre au podium et perd prématurément ses chances de titre. Pourtant, lors de la première course en Australie, il termine troisième mais est disqualifié pour une faute grave. Le Britannique a en effet soutenu devant les commissaires de la FIA que Jarno Trulli, véritable troisième de la course, a doublé sous drapeaux. Ce témoignage a entraîné l’exclusion de l’Italien à son profit. Renseignements pris, il s’avère qu’Hamilton et son équipe ont menti, d’où leur disqualification. Un épisode qui n’est guère à la gloire du jeune champion du monde, et qui précipite le départ définitif de Ron Dennis de la direction de McLaren. Il est remplacé par Martin Whitmarsh.

Le début du championnat est donc très difficile pour Hamilton, qui ne marque que neuf points en neuf courses. Son meilleur résultat est une quatrième place à Bahreïn. En Allemagne, il réalise un bon départ grâce à son SREC et vire en tête au premier virage, mais s’accroche aussitôt avec Webber, ce qui ruine ses efforts.

Avec l’été, la McLaren s’améliore considérablement et revient dans la course à la victoire. En Hongrie, Hamilton profite des déboires des Brawn, des Red Bull et d’Alonso pour s’imposer brillamment. A Valence, il signe la pole mais perd les lauriers dans les stands au profit de Barrichello.

Après un abandon en Belgique, Lewis signe une deuxième pole à Monza. Cependant, Barrichello lui prend encore la victoire grâce à une meilleure stratégie, et le champion du monde tape le mur à Lesmo dans le dernier tour, alors qu’il essayait de déposséder Button de la deuxième place. Deux semaines plus tard à Singapour, il signe un week-end parfait : pole et victoire après avoir dominé la course. Troisième à Suzuka et au Brésil (après être remonté de la dix-septième place), il est de nouveau en pole pour la dernière course à Abou Dhabi. Un problème de freins le contraint cependant de mettre pied à terre au vingtième tour.

Hamilton perd donc son titre et ne termine que cinquième au général, avec 49 points. Toutefois, au cours de cette difficile saison, il a montré qu’il pouvait faire de grandes choses au volant d’une voiture médiocre, ce dont certains observateurs doutaient encore.

Pour 2010, le pâle Kovalainen est remercié par McLaren, et son nouvel équipier est le champion du monde en titre Jenson Button. Son début de championnat est délicat. Malgré son novateur système « f-duct », la MP4/25 n’est pas au niveau des Red Bull-Renault de Vettel et Webber. De plus, à la surprise générale des observateurs, c’est Button qui semble s’affirmer comme le nouveau chef de file de McLaren en remportant deux étonnantes victoires sous la pluie en Australie et en Chine. De son côté Lewis est pris dans divers incidents de course et ne peut qu’assurer le doublé derrière Button à Shanghai. La cohabitation entre les pilotes McLaren va-t-elle dégénérer comme en 2007 ? Fort heureusement, Hamilton et Button s’entendent bien et jamais leur rivalité en piste ne vire en conflit de personnes, au point que les médias vont ériger leur entente en exemple d’intelligence sportive.

Le début de la saison européenne permet à Hamilton de reprendre l’ascendant sur son coéquipier. En Turquie il profite du stupide accrochage entre les deux pilotes Red Bull pour remporter sa première victoire de la saison, après avoir vaillamment résisté aux assauts de Button. Deux semaines plus tard il récidive au Canada en signant la pôle et la victoire, ce qui lui permet de s’emparer de la première place du championnat.

Le Britannique va conserver cette place pendant deux mois, en assurant des places d’honneur derrière les Red Bull. Mais à partir du mois d’août la situation se dégrade : la McLaren perd de plus en plus de terrain par rapport à l’équipe anglo-autrichienne et se fait aussi rattraper par Ferrari. Après une panne technique en Hongrie, il cède la tête du classement général à Webber. Il reprend sa position à Spa après une de ces démonstrations sur piste humide dont il a le secret, mais ce sont ses derniers feux en 2010. A Monza, dernier circuit où sa McLaren a des chances de succès, il commet une des plus grosses erreurs de sa carrière en se sortant tout seul dans le premier tour, après un choc avec Massa. Lors de la course suivante à Singapour, il attaque hardiment Webber mas les deux hommes se touchent. L’Australien peut continuer tandis que Lewis abandonne.

Après ces deux scores vierges, toutes ses chances de titre s’envolent peu à peu, la faute à une McLaren à bout de souffle. Avant la dernière manche à Abou Dhabi, il compte 24 points de retard sur le leader Alonso. Pour être titré, il doit donc l’emporter et espérer que ses adversaires abandonnent ! Autant dire qu’il n’a aucune chance. Il finit la course au deuxième rang, derrière le nouveau champion Sebastian Vettel.

Quatrième au général devant Button, Hamilton peut malgré tout être relativement satisfait de cette saison 2010, ayant réussi jusqu’au bout à tenir tête à des Red Bull largement supérieures à sa MP4/25.

Hamilton commence plutôt bien la saison 2011, car c’est le seul qui parvient à menacer Sebastian Vettel lors du GP d’Australie, qu’il termine à la deuxième place. Il semble pouvoir récidiver en Malaisie, où il est deuxième aux essais, devant Button, mais la course ne se passe pas aussi bien car il s’accroche avec Fernando Alonso et rétrograde à la 7e place, avant d’être sévèrement pénalisé pour une manœuvre en zigzag, pourtant bien moins flagrante que celle qu’il avait fait un an plus tôt. Il finit donc cette course à la 8e place, mais se rattrape immédiatement en gagnant en Chine après un GP spectaculaire, où il aura notamment dépassé Button et Vettel.

C’est donc avec le légitime espoir de contester la domination de Vettel qu’Hamilton entame la campagne européenne, mais il ne peut rien faire en Turquie où il termine 4e, loin derrière les Red Bull. Le GP de Barcelone fut meilleur pour McLaren, Hamilton harcèle sans succès Vettel dans les derniers tours, mais ne trouve aucun moyen de passer l’allemand. Toutefois, les Red Bull et les McLaren infligent une gifle à la concurrence, car Fernando Alonso 5e finit à plus d’un tour. De quoi réconforter Hamilton pour la suite de la saison, à commencer par son GP fétiche, celui de Monaco. En verve pendant les essais Hamilton semble en mesure de jouer les tous premiers rôles mais l’accident de Perez en qualification le contraint à signer le 7e temps, qui sera d’ailleurs annulé et contraindra Hamilton à partir de la 9e place. Ce GP de Monaco va s’avérer être un désastre pour Lewis Hamilton, frustré de ne pas être à l’avant, le pilote britannique va en effet se montrer très agressif en piste, accrochant Massa puis Maldonado. Pénalisé dans les deux cas, Hamilton fustige les commissaires de pistes après course, se montrant très agacé.

Est-ce dû à l’incapacité de McLaren de se montrer au niveau de la Red Bull de Vettel, intraitable ? Toujours est-il que Lewis Hamilton laisse planer le doute sur son avenir, des rumeurs l’annonçant chez Red Bull, vite infirmés. Côté sportif, cela ne va pas mieux puisqu’il termine le GP de Canada à pied, après un accrochage avec son coéquipier. Les chances de titres sont désormais infimes, et ce n’est pas deux 4èmes places à Valence puis à Silverstone qui inversent la tendance. Toutefois, Hamilton met fin à une série de mauvais résultats en gagnant de très belle manière au Nürburgring, mais il conclut le mois de Juillet par un GP de Hongrie décevant où il finit 4e à la suite d’un tête à queue et d’une pénalité, après avoir mené une bonne partie de la course.

La fin de saison est à l’image du reste, Hamilton s’accrochant avec Kobayashi à Spa, puis de nouveau avec Massa à Singapour, ce qui détériore considérablement les relations entre les deux hommes, le brésilien l’accusant "de ne pas utiliser son cerveau". S’ensuit un GP du Japon décevant où il finit 5e loin de son équipier vainqueur, et un nouvel accrochage avec Massa, cette fois désigné coupable par les commissaires, en Inde. Sur une note plus positive, Hamilton remporte le GP d’Abu Dhabi, auparavant il avait été le seul pilote non Red Bull à signer une pole position.

Mais cette saison se finira par abandon au Brésil, le britannique se déclarant soulagé que cette saison, "la pire de sa carrière" selon ses propres termes se finisse. Car Lewis Hamilton est bien décidé à revenir plus fort en 2012, prêt à se battre pour le titre avec une McLaren qu’il espère à hauteur des Red Bull.

Lors du premier Grand Prix de la saison 2012, il réalise la pole position, sa deuxième en Australie et la vingtième de sa carrière, devant son coéquipier Jenson Button. Il termine à la troisième place. Une semaine plus tard en Malaisie, il réalise une nouvelle pole position mais après avoir réussi son départ, l’interruption de la course pendant une heure à cause de la pluie change la donne : Hamilton perd du temps au stand et n’arrive pas à rattraper Fernando Alonso et Sergio Pérez devant lui. Il se classe troisième, comme la semaine précédente en Australie. En Chine, il réalise le second temps des qualifications mais s’élance septième en raison d’un changement de boîte de vitesses ; il termine une nouvelle fois à la troisième place et prend la tête du championnat. À Bahreïn, il s’élance en première ligne mais ne termine que huitième.

En Espagne, il signe le meilleur temps de la séance de qualification mais est privé de la pole position et déclassé en dernière place sur la grille de départ par les commissaires de la FIA qui considèrent que son écurie lui a délibérément demandé d’immobiliser sa monoplace en piste afin qu’il reste suffisamment de carburant à bord pour satisfaire à la réglementation (un litre d’essence au minimum dans le réservoir). Lors du pesage, il restait 1,3 litre de carburant dans la McLaren MP4-27 mais les commissaires ont estimé qu’il y aurait eu moins d’un litre si Hamilton avait bouclé son tour de décélération pour rejoindre le parc fermé ; il termine huitième du Grand Prix. Deux semaines plus tard, à Monaco, il pointe au troisième rang des qualifications à la suite du déclassement de Michael Schumacher, initialement premier, et finit cinquième de la course. Lors du Grand Prix suivant, au Canada, il s’élance en deuxième position derrière Sebastian Vettel et prend le contrôle de la course lors du premier passage aux stands de l’Allemand. Il s’arrête au cinquantième tour changer de pneus et repart troisième derrière Fernando Alonso et Sebastian Vettel qui décident de ne pas effectuer un second arrêt au stand. Il comble rapidement son retard à raison de deux secondes au tour et s’impose, devenant ainsi le septième vainqueur différent depuis le début de la saison en autant de courses. Il remporte ainsi sa dix-huitième victoire, la troisième au Canada après 2007 et 2010.

En Europe, il se qualifie à nouveau derrière Vettel et abandonne à deux tours de la fin, s’accrochant avec Pastor Maldonado alors qu’il était en lutte pour la troisième place. Il termine huitième de son Grand Prix national puis abandonne en Allemagne, pour son centième Grand Prix. Il signe la pole postion et remporte sa dix-neuvième victoire en Hongrie après avoir dominé le week-end de bout en bout puis abandonne une nouvelle fois en Belgique, impliqué dans le carambolage du premier tour. La semaine suivante, au Grand Prix d’Italie, il réalise la pole position et remporte l’épreuve quand Vettel et Webber abandonnent, ce qui lui permet de revenir à la deuxième place du championnat du monde.

Le 23 septembre 2012, lors du Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton, alors en tête de la course nocturne après s’être élancé de la pole position, abandonne sur un problème de transmission et retombe à la quatrième position du championnat du monde. Le 28 septembre 2012, l’écurie Mercedes Grand Prix, dirigée par Ross Brawn et Nick Fry, annonce qu’Hamilton a signé avec elle un contrat de trois ans et remplacera donc Michael Schumacher à partir de la saison 2013. Au Japon, un problème de suspension le contrarie et il finit cinquième. Une semaine plus tard, en Corée il se qualifie en deuxième ligne derrière les Red Bull et, en course, sa barre anti-roulis casse au vingtième tour alors qu’il était quatrième : il termine dixième. En Inde , il se qualifie troisième et termine sa course en quatrième place. Une semaine plus tard à Abu Dhabi, il décroche avec aisance la pole position assez loin devant les deux Red Bull. En course , alors qu’il contrôlait la course en étant bien installé en première position , sa Mclaren lui joue a nouveau des tours comme à Singapour et il est obligé de mettre pied à terre au dix-neuvième tour. Le 18 novembre 2012, il s’impose au Grand Prix des États-Unis en dépassant Sebastian Vettel au quarante-deuxième tour après s’être élancé de la deuxième place sur la grille. Pour sa dernière course avec McLaren, au Grand Prix du Brésil, il réalise la pole position mais, en course, abandonne au cinquante-cinquième tour après avoir été accroché par Nico Hülkenberg. Il termine quatrième du championnat du monde, juste devant son coéquipier Button.

Source : www.statsf1.com et Nextgen-Auto.com

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