Valtteri Bottas a été contraint de laisser passer Lewis Hamilton, le week-end dernier en Russie, mais le Finlandais assure qu’il ne va pas être cantonné au rôle de suiveur pour son équipier. En effet, il assure que c’est le contexte et le classement de la course qui a voulu ces consignes, mais qu’elles ne seront pas passées automatiquement.
"Ce n’est pas ça" rassure Bottas. "J’ai encore définitivement le droit de gagner, mais tout dépendra de la situation. Honnêtement, je pense que le week-end dernier, si Lewis n’avait pas eu la cloque sur sa gomme, ni autant de pression de Sebastian, l’équipe ne l’aurait peut-être pas fait. Donc, ce sera vraiment au cas par cas. Cela peut définitivement se reproduire, mais cela dépendra de la situation. L’équipe me l’a dit et c’est aussi ce à quoi je m’attendais."
Selon le Finlandais, Mercedes montre une autre force en se permettant de ne rien cacher de ses consignes : "Je pense qu’il n’y a aucun intérêt à les cacher. Cette équipe, également en raison de sa mentalité et a beaucoup gagné dans le passé, et a des objectifs très clairs qu’elle sait comment atteindre. L’équipe veut aussi faire tout ce qu’elle peut pour remporter ces titres. Nous faisons de notre mieux dans tous les domaines et les consignes d’équipes comme celle-ci sont la règle du jeu."
"Je dois l’accepter maintenant que je suis dans cette situation à cause de tout ce qui s’est passé plus tôt dans la saison. Je ne peux plus me battre pour le championnat, Lewis le peut, je joue pour l’équipe et je suis prêt à aider. Je n’aime rien de plus que gagner des courses et me battre pour le championnat, c’est ce que je veux faire. Et ce sera toujours mon objectif ultime."
Cependant, il réfute l’idée que les consignes passées en Russie aient écorné sa confiance, au contraire : "Le week-end dernier a été très bon pour ma confiance. Je me sens comme un vainqueur depuis le week-end dernier, donc je ne vais pas laisser ce genre de situation faire quoi que ce soit de négatif pour moi."
"J’essaie d’inverser la tendance, je veux toujours prendre les points positifs et pour moi, en Russie, les points positifs étaient que j’avais le rythme pour être en pole position et que j’avais le rythme, en course, pour gagner. C’est ce qui compte pour moi et l’équipe le sait aussi."