Valtteri Bottas est devenu pilote Mercedes cette année et il a évidemment très envie que l’aventure se poursuive : il a enfin une monoplace capable de jouer les victoires et les titres mondiaux, ce qu’il n’avait pas connu chez Williams.
Pour y parvenir, le Finlandais adhère à une discipline très rigoureuse : préparation physique et mentale, travail à l’usine, Bottas ne pense qu’à son rôle de pilote de Formule 1 en dehors de son rare temps libre, qu’il aime passer dans son pays natal.
Il revient sur les débuts de sa passion et sur ce qui le caractérise le plus : sa détermination.
"J’avais 4 ans lorsque mon père m’a emmené faire du kart pour la première fois. Il m’a placé dans un des karts et j’ai tout de suite senti que c’était ça que je voulais faire ! Mais j’étais trop petit. Mes pieds ne touchaient pas les pédales. J’ai dû ressortir de la voiture, j’étais vraiment triste," dit-il.
"Lorsque nous sommes rentrés à la maison, mon grand-père m’a pris dans ses bras : ’si tu manges du muesli tous les matins pendant un an, tu pourras sûrement atteindre les pédales l’été prochain’. J’ai regardé mon grand-père avec de grands yeux, et il m’a simplement dit : ’Promis’."
Et c’est ce que Valtteri va faire, à tous les petits déjeuners. Quelques mois plus tard, le problème était réglé.
"Je n’oublierai jamais ce moment où j’ai enfin pu toucher les pédales. Parce qu’en fait je n’aimais pas du tout le muesli à l’époque."
"Ma volonté est de fer," reconnait Bottas. "Je vais contre vents et marées dans l’objectif de constamment m’améliorer. Si cela fait de moi un têtu, dans le sens de quelqu’un d’extrêmement déterminé, je ne peux pas le nier."
Et chez Mercedes, "je n’ai rien à perdre, je ne peux que gagner. Je crois que l’on a réellement réussi uniquement lorsque l’on a gagné un titre. Mais pour cela, il faut d’abord gagner des courses "