Les groupes motopropulseurs de cette année ne sont pas beaucoup plus puissants que ceux de l’année dernière, mais ils délivrent un couple bien plus important. Et cette puissance a tendance à faire patiner les pneus à la sortie des virages lorsque le pilote a le pied droit trop lourd…
“Je crois que la gestion des pneumatiques sera encore plus difficile cette année bien qu’ils soient plus durs,” affirme Valtteri Bottas. “Le moteur ayant plus de couple, il faudra être plus prudent avec l’accélérateur. Il est en effet très facile de faire patiner les roues à l’accélération et cela fait surchauffer la bande de roulement des pneumatiques. Ce sera donc assez délicat.”
Et la consommation d’essence ? “Le circuit de Bahreïn est l’un des plus difficiles pour la consommation. J’ai le sentiment que nous avons progressé dans nos techniques pour économiser de l’essence. Cette année, il sera très important pour les pilotes d’économiser de l’essence sans perdre trop de temps. Il n’y aura donc pas que les pneus à gérer. Nous sommes bien sûr aidés par l’informatique, mais finalement, ce sera aux pilotes d’économiser de l’essence sans perdre trop de temps,” ajoute le pilote finlandais de l’équipe Williams.