Eric Boullier, le patron de l’équipe McLaren Honda, a confié au magazine AutoHebdo que Fernando Alonso avait bien pris le temps de la réflexion avant de signer son contrat pour revenir à Woking. Les premières approches remontent à la fin de la saison 2013, comme l’avait révélé Ron Dennis.
"Fernando a longuement hésité. Une fois la proposition sur sa table, ce ne fut pas une question de négociations, mais de réflexion personnelle de sa part. Il devait se convaincre de quitter une écurie (Ferrari) sur laquelle il avait énormément investi, pour laquelle il avait beaucoup travaillé et dont il attendait beaucoup," déclare le Français.
"Il a fallu le laisser construire lui-même sa décision. Cela s’est fait au fur et à mesure que sa frustration grandissait chez Ferrari. Ce n’était pas à nous de le convaincre, mais à lui de se persuader qu’il allait faire le bon choix."
Lorsqu’on lui demande quels arguments ont convaincu l’Espagnol, Boullier répond :
"Le potentiel de ce challenge McLaren-Honda, notre ambition, notre volonté et celle de Honda, les moyens mis en place pour revenir au sommet et revivre la belle époque de ce duo le plus vite possible."
"Nous avions besoin d’un pilote de sa trempe, motivé derrière le volant autant que motivant au sein de l’équipe. Pour lui, quitter un inconnu pour en affronter un autre n’avait aucun sens. Il fallait le persuader que cela en avait."