Responsable de l’équipe Lotus Renault, Eric Boullier était aux anges après avoir vu Vitaly Petrov monter sur le podium du Grand Prix d’Australie.
Le team a parié sur un design agressif dans la conception de sa nouvelle monoplace et, après des essais hivernaux plutôt positifs, a confirmé sur le circuit de Melbourne.
« Je suis fier, content et soulagé », confiait Boullier. « Nous avons eu un hiver difficile. Nous avons parié sur un concept audacieux très tôt l’année dernière. C’est un concept clairement différent et tout le monde cherche encore à comprendre cette décision. »
Cette belle performance a également conforté le Français dans sa décision de conserver Petrov dans l’équipe cette saison.
« C’est bien de le voir réagir aussi bien. Il a fait quelques très belles courses l’année dernière, très prometteuses, mais également beaucoup d’erreurs. Je lui ai mis beaucoup de pression et nous avons beaucoup discuté », expliquait-il.
Un tel résultat était d’autant plus important pour Renault que le team doit se passer de son pilote de pointe, Robert Kubica, blessé au cours de l’hiver et absent pour une durée indéterminée. En voyant Petrov sur la troisième marche du podium, certaines personnes ne pouvaient s’empêcher de penser au Polonais et à ce qu’il aurait pu faire s’il avait été au volant.
« Je l’ai fait, mais j’ai refusé d’approfondir la question », a reconnu Boullier. « Je me suis dit ‘ne pense pas à ça’, je ne veux pas me mettre ça dans la tête parce que c’est inutile. Je n’y pense pas. »