McLaren et Honda ont connu une première journée difficile à Jerez, avec des problèmes électroniques et électriques qui ont empêché Fernando Alonso et sa MP4-30 de couvrir plus de six tours et de signer un chrono significatif.
Pour Eric Boullier, ce n’est pas une surprise étant donné ce que McLaren a conçu.
"Nous avons produit une voiture assez extrême en termes d’intégration. Chaque solution technique a été pensée pour nous aider à rattraper rapidement Mercedes. Malheureusement être ambitieux ou courageux ne veut pas dire qu’on est fiable."
"Ces problèmes peuvent être réglés mais il peut y en avoir d’autres. Je reste donc prudent. Nous surmonterons les problèmes, malheureusement je ne sais pas quand. Le plus tôt est évidemment le mieux."
Le Français admet que le travail à l’usine à ses limites.
"La simulation, les bancs d’essais, tout ce que vous voulez... au final il faut que tout fonctionne ensemble, en piste. Et il faut donc avancer dans la douleur pour régler les petits problèmes. Nous ne prenons évidemment pas trop de risques : casser un moteur peut endommager la voiture et différentes pièces, ce qui nous ferait perdre encore plus de temps. Nous n’avons que 12 jours mais nous allons y aller étape par étape."
Boullier a-t-il une idée du potentiel de la MP4-30 ? "Avec plus de tours je pourrais vous le dire. Mais la voiture est au minimum meilleure que celle de la fin de saison, selon nos simulations."