Jenson Button n’a pas pu prendre le départ du Grand Prix de Bahreïn en raison d’un problème d’ERS qui n’est cependant pas « dramatique » selon le directeur de course de McLaren, Éric Boullier.
« La malchance de Jenson a continué. L’équipe avait travaillé d’arrache-pied pour remettre sa voiture en état après les problèmes techniques de la veille mais, malheureusement, au moment de la démarrer nous avons remarqué certaines données indiquant un ennui non résolu résultant des soucis électriques rencontrés en essais libres vendredi et samedi. »
« Nous pensions qu’il y avait de fortes chances que le problème se reproduise en course et gâche la course de Jenson. En dépit de nos efforts, nous n’avons pas pu trouver un remède à temps pour le départ. C’est dramatique en soi, mais la raison derrière ne l’est pas. Je crois que c’est dû à certains composants qui avaient déjà été utilisés et en tout cas, si c’est évidemment décevant, ce n’est pas un très gros problème. »
Fernando Alonso a quant à lui été épargné par la malchance.
« Fernando a bien piloté dans ces circonstances difficiles et frustrantes, à tel point qu’il a failli inscrire nos premiers points de la saison. Avec cette 11e place et son accession à la Q2 la veille, la preuve est faite que nous allons dans la bonne direction. »
Le paddock fera son retour sur le vieux continent dans trois semaines.
« Nous avons régulièrement amélioré la voiture au cours des quatre premières courses hors d’Europe. Le prochain Grand Prix se tiendra dans trois semaines à Barcelone, ce qui nous donne suffisamment de temps pour préparer nos prochaines évolutions. Nous espérons ainsi que notre tendance à gagner en performances se poursuivra. »
« Notre approche du travail peut être décrite en quelques mots : honnêteté, humilité et travail forcené. Je l’ai déjà dit et le redirai : nous avons une montagne à gravir et nous la gravirons, soyez-en certains. »