L’équipe McLaren a décroché la cinquième place dans le championnat des constructeurs, mais en début de saison, c’est la sixième place qui lui semblait promise. La Force India semblait en effet plus compétitive et McLaren a été obligé de réagir pour “sauver l’honneur”.
“Cela a été une préoccupation pour nous de nous retrouver derrière Force India, j’ai donc tiré le signal d’alarme pour tous les membres de l’équipe,” déclare Eric Boullier, le directeur de McLaren. “Nous n’étions pas au même niveau que l’équipe Mercedes, mais nous ne pouvions pas nous plaindre, car nous disposions du meilleur moteur.”
McLaren devait donc progresser, mais cela n’a pas été facile. “Il nous fallait améliorer notre situation tout en sachant que nous avions des problèmes avec notre niveau d’appuis aérodynamiques et avec notre soufflerie. Cela s’est compliqué lorsque nous avons dû intervenir sur les processus de fabrication des différents éléments. Il nous a fallu un long travail d’analyse pour comprendre ce qui ne fonctionnait pas correctement. Je pense que nous avons compris maintenant et nous devrions être plus efficaces. Cette expérience a été utile pour ne pas répéter les mêmes erreurs.”
La saison 2014 avait très bien commencé en Australie, mais cela n’avait pas trompé McLaren qui savait que la suite allait être moins glorieuse.
“Cela avait bien commencé pour nous en Australie (deuxième place de Kevin Magnussen), mais en regardant nos données, nous savions déjà que nous n’étions pas compétitifs. Nous avons commencé cette saison en occupant la sixième place dans la hiérarchie des équipes et nous l’avons terminée en étant la troisième force du plateau. Il y a donc eu une amélioration majeure.”
“Mon objectif était de terminer 95% de la restructuration de l’équipe avant la fin de la saison et nous avons réussi à faire ça avant de passer au moteur Honda. Ce sera un nouveau défi pour nous avec une voiture de conception différente. Nous savons où nous voulons aller et j’espère que la saison 2015 sera positive pour nous,” ajoute Eric Boullier.