Depuis deux ans, Lotus arrive à jouer dans la cour des top teams malgré un budget moindre. Cela a été facilité par des règlements plutôt stables, permettant d’optimiser les voitures existantes. Mais en 2014, beaucoup de choses vont changer et cela nécessite forcément des investissements.
Lotus n’a pas les moyens financiers de Ferrari, Red Bull McLaren ou Mercedes mais veut compenser autrement.
"Quand on n’a pas les ressources, il faut avoir des idées," explique Eric Boullier à Autosport.
"Nous avons commencé à travailler sur 2014 il y a deux ans déjà parce que nous ne pouvions nous permettre d’y allouer trop de ressources."
Ces nouvelles règles sont à double tranchant : elles pourraient permettre à une équipe de dominer ou de sombrer. Boullier espère juste rester avec le paquet de tête.
"Personne ne sait où nous en serons l’an prochain mais avec nos ressources nous ne serons définitivement pas en position de dominer. Les choses s’annoncent plutôt bien toutefois, c’est très réaliste de dire que nous serons encore un concurrent très fort pour viser les podiums."
James Allison, parti chez Ferrari, ne manque-t-il pas à Lotus ? "Grâce à notre système, il faudrait nous prendre 15 personnes en même temps pour nous faire du mal. Nous avons réparti les responsabilités sur beaucoup de personnes différentes."