Red Bull a fait appel de l’exclusion de Daniel Ricciardo des résultats de Melbourne et, dans sa défense, l’équipe autrichienne va indiquer qu’il n’est nullement écrit noir sur blanc dans le règlement technique que les mesures données par le débitmètre officiel doivent être celles utilisées pour juger ou non du respect du flux d’essence maximum.
De plus, pour Red Bull, les directives techniques de Charlie Whiting n’ont pas valeur de règlement stricto sensu.
Pour Eric Boullier, ces arguments ne tiennent pas.
"On nous a dit d’utiliser le débitmètre de la FIA alors on l’utilise. Il n’y a pas de débat à avoir là-dessus," déclare le directeur de McLaren à Sepang.
"Quand vous avez deux systèmes qui mesurent le flux, vous trouverez toujours des divergences entre les deux. Si vous trouvez votre intérêt à utiliser le système A plutôt que le B parce qu’il vous apporte plus de performances, je comprends que vous puissiez choisir cette route."
"Cependant, dans un championnat régulé, si on vous dit d’utiliser le B en référence, il est hors de question de ne pas le faire. Nous devons respecter un flux d’essence, il est donc logique qu’il y ait un système, homologué, pour le mesurer. La FIA a fait produire des capteurs, nous devons le respecter."
"Qu’il faille changer la méthode de mesure (comme le souhaite Horner, ndlr) est un autre débat," conclut Boullier.