Eric Boullier est désormais le fier directeur de l’équipe McLaren. Après avoir observé sa nouvelle équipe travailler cet hiver, il est temps maintenant pour lui de la prendre en main et d’essayer de lui faire retrouver le chemin des podiums.
“Le Grand Prix d’Australie est un nouveau départ, que ce soit pour la F1 ou pour moi,” commente Eric Boullier. “Je vais être très fier d’arriver dans le paddock sous les couleurs de McLaren. C’est une équipe que j’ai toujours énormément respectée. Je la suivais déjà du temps où ils faisaient rouler Alain Prost et Ayrton Senna dans une monoplace rouge et blanche et que j’étais encore étudiant en France. Faire partie de cette équipe signifie beaucoup pour moi, mais je sais que nous n’allons pas être jugés sur notre passé, mais sur ce que nous allons faire aujourd’hui.”
“Notre préparation cet hiver s’est déroulée pratiquement sans aucun problème. Avec la MP4-29, nous voulions une base solide et fiable que nous pourrons développer tout au long de la saison. Pour ce qui concerne les performances, nous ne sommes pas encore au niveau souhaité, mais il y a du mieux à venir. Cela a été fascinant d’observer l’équipe travailler et d’apprendre leurs procédures. J’ai identifié un très grand potentiel, les installations de l’équipe sont d’une très grande classe et le personnel est très motivé. Nous avons tous très envie de progresser.”
Les pilotes ? Il n’en pense que du bien. “Les relations entre Jenson (Button) et Kevin (Magnussen) sont excellentes. Ils ont confiance l’un dans l’autre et leur retour d’informations est très utile pour nos ingénieurs. Ils ne vont pas arriver en Australie avec la voiture la plus rapide, mais comme McLaren l’a toujours fait, nous allons utiliser au maximum nos capacités considérables. C’est quelque chose que cette équipe a souvent fait avec brio. Ce week-end s’annonce excitant, imprévisible et angoissant. Peu importe que la course se déroule sans incident, qu’elle se transforme en une procession ou que nous assistions à une avalanche d’abandons, nous allons tous là-bas avec l’ambition d’en faire un grand succès,” ajoute le directeur français.