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Boullier est frustré mais pas inquiet pour McLaren

La nature du circuit ne convient pas du tout à la McLaren

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Fernando Alonso s’attendait à être en difficulté à Montréal, et l’Espagnol n’a pas été démenti par les qualifications d’hier : les monoplaces oranges ont été battues par la Toro Rosso de Brendon Hartley et la Sauber de Charles Leclerc, un résultat évidemment préoccupant.

Pour autant, la situation apparaîtrait plus conjoncturelle que structurelle chez McLaren : selon Eric Boullier, le directeur de la compétition, c’est surtout la nature du circuit qui explique le recul de McLaren dans la hiérarchie ce week-end.

« Il y a des virages à faibles vitesses, sans beaucoup d’adhérence… vous n’avez que des virages à faible vitesse ici. La vitesse maximum en virage est de 140 km/h. C’est un peu les caractéristiques de Bahreïn [McLaren y avait peu performé]. Et pour compenser ce manque d’adhérence, nous devons emporter plus d’appuis [donc moins de vitesse en lignes droites], ce qui signifie plus de traînée. Donc le meilleur compromis pour nous est de rouler avec plus de traînée et d’appuis, et ça nous ne fait pas du bien. »

« Mais la performance d’aujourd’hui ne nous satisfait pas. Après les promesses entrevues vendredi, et en EL3, il y avait de l’optimisme, nous pensions qu’au moins une de nos voitures pourrait aller en Q3. Donc c’est décevant de voir nos positions sur la grille ici. »

« Cependant avant ce week-end, nous savions que ce circuit serait difficile pour notre package, et donc nous ne pouvons pas être trop surpris du résultat final. Nous connaissons notre rythme de course, il a souvent été plus solide que nos performances en qualifications. Et en sachant le travail que nous avons effectué ce week-end pour affiner nos réglages pour la course, nous pouvons être assez confiants, nous devrions afficher un meilleur visage qu’en qualifications. »

« Nous pensons que l’avantage de pouvoir choisir nos pneus au départ nous offre bel et bien de nouvelles possibilités pour la course, et cela signifie que nous allons travailler dur pour optimiser notre stratégie. Certainement, la course ne sera pas facile, mais il y a souvent eu du spectacle à Montréal, et des rebondissements, donc nous chercherons à maximiser chaque opportunité dans cette bataille contre les autres équipes du milieu de grille, pour les points. »

Étonnement optimiste, Eric Boullier ne revient pourtant pas sur les difficultés internes qui agitent McLaren, avec le renvoi récent du directeur technique Tim Goss.

« J’ai 100 % confiance dans l’équipe » répond le manager français à ces interrogations légitimes.

« Nous sommes dans un processus de reconstruction » ajoute pour sa part Zak Brown. « Ce genre de choses prend du temps. Nous sommes frustrés par le résultat des qualifications, comme on pourrait s’y attendre. Nous nous attendions à ce que Montréal soit l’une des pistes les plus difficiles pour nous. Nous faisons tout ce qui est attendu pour faire progresser l’équipe. Quand vous avez ce genre de problèmes, vous ne pouvez pas faire des progrès substantiels d’une course à l’autre. Nous avons gagné en performance, mais ces qualifications ne furent pas géniales. »

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