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Boullier : le travail sur le châssis handicapé par les problèmes moteur

La MCL32 peine aussi en souplesse de conduite

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McLaren, en raison des problèmes de fiabilité du moteur Honda, est une des équipes ayant le moins tourné jusqu’à présent à Barcelone, avec seulement 1300 kilomètres accomplis. Encore hier matin, l’unité de puissance de Stoffel Vandoorne a dû être intégralement changée, ce qui a forcément perturbé le programme initialement prévu.

Après avoir admis que la tension entre McLaren et Honda était à son niveau maximum, Eric Boullier, le directeur de la compétition, en a remis une couche sur le motoriste japonais. Le Français se plaint du fait que les problèmes moteur handicapent le travail à réaliser sur le châssis…

« Cela affecte votre compréhension du développement sur la voiture, à tout le moins. Si vous ne roulez pas assez vite, vous ne mettez pas l’énergie qu’il faut dans les pneus, dans les freins, ou dans la voiture. Vos objectifs de pic de performance sont différents, donc il y a beaucoup de conséquences quand vous roulez 15 ou 18 km/h plus lentement en ligne droite. »

« Mais nous pouvons toujours faire la majorité du travail de développement, disons que nous pouvons récolter la majorité des données juste en faisant rouler la voiture. Et bien sûr, c’est ce que nous voulons voir. Et encore une fois, il s’agit seulement de s’assurer que la corrélation avec le travail de simulation mené à Woking soit la bonne. Nous gardons les mêmes processus et les mêmes méthodes pour développer la voiture et la dessiner. Et nous pouvons faire des prédictions pour le futur. »

Eric Boullier s’inquiète autant de la vitesse de pointe de la McLaren que du kilométrage parcouru…

« Mais oui, ce serait plus facile si nous avions la même vitesse que les autres, parce que vous avez une meilleure compréhension de différents facteurs. Tous les tours que vous ne faites pas, c’est une perte, puisque vous avez seulement 8 jours. Il y a un minimum à attendre pour nous pour bien comprendre la voiture et la corrélation. C’est le minimum dont McLaren a besoin. Et ensuite, nous pouvons travailler à partir de cela ».

« Nous avons assez d’expérience et nous savons ce que nous pouvons faire ici. Mais dans l’idéal, vous voulez plus de kilométrage, parce que plus vous vous approchez de la limite, plus vous affinez vos prédictions ou votre travail de simulation. »

Même s’il assure que les pilotes se disent « heureux » de la MCL32, Eric Boullier concède ce que Pedro de la Rosa avait pressenti au bord du circuit catalan : la McLaren pourrait n’être pas très bien équilibrée…

« Ce n’est pas seulement le châssis. Rappelez-vous qu’il y a ces moteurs hybrides, ce qui signifie que très tôt, en appuyant sur l’accélérateur, vous avez la puissance électrique qui est sur ‘on’ ou sur ‘off ». Et ensuite, vous avez le turbo, à l’arrière. Donc, selon votre souplesse de conduite, vous avez aussi quelques problèmes. Nous avons quelques problèmes de souplesse de conduite, ce qui signifie que quand avez plus de puissance, vous perdez l’arrière de la voiture, donc la voiture a l’air nerveuse, mais il n’y a rien de mauvais à part un problème de souplesse de conduite. »

« Et disons que la mise en température des pneus n’est pas assez bonne. Mais la spécification de la voiture que nous avons ici est encore une spécification pour les tests initiaux. Nous avons d’autres choses à essayer, mais nous ne roulerons pas avec la spécification à la performance maximale : ce sera le cas en Australie. »

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