La Formule 1 subit la crise financière comme toutes les industries dans le monde et pourtant les top teams continuent à donner de mauvais signaux, notamment en ce qui concerne les salaires des directeurs techniques.
Mercedes a secoué tout le monde depuis un an avec de nombreux recrutements et il se murmure que le dernier en date, celui de Paddy Lowe qui rejoindra l’équipe en 2014, se compte avec un salaire au-delà des 10 millions d’euros.
Pour Eric Boullier, le patron de Lotus F1, il est temps d’arrêter le phénomène. "C’est malsain de créer une guerre des salaires, quand vous commencez à payer des gens avec des sommes astronomiques."
"La F1 est un sport à risques, très exigeant, très exposé, il y a de gros salaires, plus élevés que dans l’industrie dans tous les domaines. Mais pour quoi ? Pour moi l’équipe vient en premier, et pas la bataille à coup de centaines de milliers d’euros pour garder un employé," déclare le Français à Autosport.
Lotus s’est d’ailleurs indirectement retrouvée mêlée à tout cela puisque James Allison a été cité comme remplaçant potentiel de Lowe chez McLaren. Allison a depuis démenti toute envie de départ pour l’instant.
"En Formule 1, à cause de l’exposition média, des personnes se retrouvent dans le collimateur des autres. James n’est pas notre seul employé. Il y en a 150 chez nous et la plupart des idées ne viennent pas de lui. C’est un atout réel pour l’équipe mais si demain James venait à partir, nous survivrions. Ce ne serait pas un drame," commente Boullier.